Radio Amateur F1FPS |
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Introduction |
Maj : 19130/19
Abstract :
Résumé : |
Voir la note complémentaire décrivant quelques matériels
Cette petite page n'est destinée qu'à faire découvrir
le monde radio amateur à ceux qui ne le connaissent pas. Elle ne contient
pas du tout de technique, mais présente simplement cette activité
très peu connue.
Elle permettra de ne plus faire de confusion avec la "CB " (Citizen
Band), d'un esprit totalement différent. Nous parlerons de "Ham
radio ", le terme américain pour radio amateur. Ne tirez pas sur
cette race en voie d'extinction, elle n'est pas protégée, il reste moins de
spécimens que de baleines, et il n'y a pas quasiment plus de naissances. Regardez
une quelconque photo récente d'une réunion et comptez les petits jeunes
de moins de 60 ans...
La dégradation
Les choses ont totalement changé vers les années 1970. Une nouvelle
forme de communication sauvage est apparue, la CB ou Citizen Band, qui avait
un parfum d'interdit et de liberté post soixante-huitard, comme un joint
d'herbe. Ici, plus d'autorisation, n'importe qui s'invente un pseudonyme, et
peut alors anonymement délirer sur les ondes sans aucune limite. Au début,
seule la bande 27 MHz était concernée, par la suite la pollution
s'est répandue partout. La CB a été adoptée par
les routiers, elle leur permet de communiquer et d'indiquer la position des
radars et de savoir si la serveuse du prochain relais est "bonne ".
La CB ou CiBi n'a absolument rien à voir avec le radio amateurisme, disons
qu'elle est au radio amateurisme ce qu'un mur taggué est à une
galerie du Louvre. La CB singe le radio amateurisme, s'attribuant même
l'attribut "amateur radio " pour semer la confusion. Le seul point
commun est d'utiliser du matériel d'émission réception
et des antennes.
Une des causes de l'explosion de cette forme de communication est l'apparition sur le marché de matériel japonais prêt à l'emploi à très bas prix, des talkies walkies ou des postes plus puissants pour la voiture. N'importe qui peut acheter dans un magasin un matériel prêt à l'emploi, aussi facile à monter qu'un auto radio. En très peu de temps, la CB est à la portée du premier venu.
Il faut toutefois voir le côté positif des choses. Il serait ridicule
de croire que le fait de parler dans un poste CB vous transformera en débile
irrécupérable pour la vie. Ce n'est pas une maladie incurable...
Beaucoup de débutants, tombés par hasard dans le CB, ont découvert
par cette porte dérobée, les joies de la radio. Ils ont compris
qu'un matériel de communication permet de discuter avec des copains éloignés
et de rencontrer des gens nouveaux et très intéressants.
En pratiquant la CB, ils ne se sont pas reconnus dans ce milieu douteux, car
les communications sympathiques entre copains sont perturbées par des
malades anonymes, dont le seul plaisir est de chercher ceux qui parlent tranquillement
dans leur coin, et de bloquer la liaison par des porteuses, des injures et obscénités.
Il n'y a rien à faire contre ces malades à part leur abandonner
le terrain.
Quantité d'anciens cibistes ont préféré se rapprocher
d'un radio club, apprendre quelques rudiments de technique et passer une licence
pour accéder aux joies du radio amateurisme et sont devenus des OM's
très compétents.
À la différence de la CB, les amateurs ne sont pas anonymes, les
affinités se font par centres d'intérêts et chacun connaît
les amateurs de sa région.
L'explosion du matériel japonais a eu un autre effet très pervers,
elle a tué l'esprit de constructeur pionnier du radio amateur. Pourquoi
passer des mois à construire un matériel, récepteur ou
émetteur, alors qu'avec un simple chèque vous disposerez instantanément
d'une merveille de technologie ?
Ces matériels commerciaux sont excellents mais ont eu comme effet catastrophique
de torpiller l'expérimentation et la créativité. Il n'existe
plus maintenant de construction amateur, sauf en télévision amateur,
nous sommes tous équipés de dizaines de gadgets japonais aux performances
imbattables, mais dont nous ne maîtrisons plus la technologie.
La triste situation actuelle
Pour finir de ravager le radio amateurisme, Internet s'est
répandu, banalisant la communication mondiale et détournant beaucoup
d'entre nous du fer à souder vers le clavier. Les modes de communication
numériques, comme le packet radio ou la télévision à
balayage lent ont alors perdu beaucoup d'attrait.
Il n'y a plus de jeunes pour prendre la suite, la moyenne d'âge augmente sans arrêt.
Le radio amateurisme va t'il devenir un seulement ramassis de grabataires papotant (radotant) en décamétrique du bon temps du morse et des rhumatismes en refusant les nouvelles technologies hérétiques ?
L'ancienne polémique empoisonnée du morse
Avant 2004, il était possible de passer l'examen en deux temps, le F1 d'abord technique et réglementation, puis le morse ensuite pour accéder au F6 mais avec changement d'indicatif. La polémique a fait rage, les associations d'amateurs se sont déchirées au sujet du morse comme critère de sélection. La réglementation mondiale a changé en 2004, les bandes décamétriques sont maintenant autorisées à tous les indicatifs.
Aborder ce sujet sur un forum était une "trollerie ". Maintenant le problème n’est plus d’actualité.
Il existe deux grandes familles dans le monde ham, je dis cela sans aucune polémique, c'est une réalité :
La très grande majorité a acheté du matériel japonais, a branché les prises secteur et antennes et utilise ce matériel pour parler aux copains, comme un grand téléphone gratuit en multi-conférence. Le fer à souder ne sort jamais du tiroir, et les propos n'ont rien de technique. Le regroupement se fait par clans, autour d'un intérêt commun. Il est très difficile de rentrer dans un de ces clans, le nouveau est accueilli par un bonjour courtois mais sec et n'est plus ensuite invité à participer aux débats. La différence avec la CB est que les intervenants sont parfaitement identifiés et que le ton reste toujours correct, même si les propos sont souvent creux.
La minorité s'intéresse à la technique. Elle a les attributs précédents, mais possède en plus la passion de la technique. Les propos échangés sont très différents, et une émulation permanente se retrouve comme lors des débuts du radio amateurisme. Il y a dans ces équipes de très bons techniciens réalisant souvent des merveilles. Le labo déborde d'appareils de mesure, de réalisations personnelles ou surplus modifiés, exploités avec astuces. Le chapitre suivant montrera quelques grandes familles et centres d'intérêts.
Cette liste ne se prétend nullement exhaustive, elle évoque simplement quelques-uns uns des aspects principaux des multiples activités amateur.
Le fer à souder
C'est un objet qui tend à disparaître dans la communauté ham. Il est loin le temps ou l'amateur récupérait un poste professionnel ou militaire et avec beaucoup d'astuce et d'acharnement le modifiait et le réparait pour l'adapter aux bandes amateurs. L'usage du fer à souder semble révolu, remplacé par un paiement Visa au distributeur local de merveilleux gadgets japonais, mystérieuses boîtes magiques au fonctionnement inconnu. Il en reste encore quelques-uns un, plus pour longtemps, aussi soyez gentils avec eux et ne les écrasez pas quand ils traversent à un passage piéton.
Il reste heureusement une catégorie qui aime encore bricoler et certains se spécialisent dans des réalisations d’amplificateurs, de préamplificateurs, d’antennes, de boîtes d’accord ou de tous autres matériels et qui excellent dans leur spécialité. Ce sont les vrais radioamateurs d’aujourd’hui mais ils sont rares.
La passion du bricolage (ceci n’ayant rien de péjoratif) entraîne vers la mesure, qui plonge dans la spirale infernale de l’équipement en matériels de plus en plus pointus, chaque nouveau matériel en appelant un suivant pour progresser. La mesure est une passion dévorante. Exemples :
Mesures au laboratoire amateur
Mesures à l'analyseur de réseau scalaire
Mesures à l'analyseur de spectre
Le morse
Le morse fut un moyen merveilleux et génial qui permit les progrès suivants fulgurants de la radio et des moyens de communication. Avec très peu de moyens, il devenait possible de communiquer d’un continent à l’autre, c’était une vraie révolution intellectuelle.
Sans le morse, rien n’aurait pu se développer et l’Internet n’existerait pas. C’était le grand précurseur du numérique, n’oublions pas qu’il fut le premier à transmettre des « zéros » et des « uns » grâce à l’électricité, le progrès a consisté à augmenter formidablement le débit.
Avec le morse, seul le cerveau de l’opérateur interprétait le signal, émis par un autre cerveau lointain via un mouvement d’index.
Maintenant cela va beaucoup plus vite, seuls des ordinateurs peuvent envoyer et recevoir le signal, mais ce n’est plus une révolution, ce n’est qu’une permanente évolution.
Le morse n'est plus un "moyen de communication", cela reste un excellent "mode de transmission" un peu sportif, agréable pour qui le pratique, rapide et efficace surtout en environnement pollué.
Il n’y a pas que la recherche de l’efficacité à tout prix pour se faire plaisir.
Je pratique la voile sportive, moyen bien plus lent, moins efficace et plus onéreux que le bateau à moteur, mais tellement plus grisant.
Je tire à l’arc pour le plaisir car mon but n’est pas d’exploser un moineau à 300 mètres, sinon j’utiliserais un fusil à lunette.
La voile et le tir à l’arc résisteront toujours au progrès, mais le morse résiste moins et décline malheureusement inéluctablement encore plus vite que le reste de l’activité amateur, c’est pour cela que l’âge moyen des radioamateurs ne fait qu’augmenter aussi vite que le nombre diminue.
Il reste de moins en moins de nostalgiques qui utilisent ce moyen. Le progrès technologique est tel que ce moyen trop lent pour notre époque termine sa longue agonie. Il n’est plus possible d’intéresser les jeunes qui baignent dans la culture Internet, il n’est plus possible de les motiver pour souder quelques transistors et réaliser avec très peu de moyens un ensemble complet de communication « home made ». L’expérimentation des projets QRP, c'est-à-dire la petite puissance reste une activité marginale bien qu’intellectuellement très stimulante.
Maintenant la communication consiste à sortir sa carte bleue pour acheter un produit haute technologie « made in China ».
Le morse est un glorieux ancêtre qui à droit à la place d'honneur et à notre vénération dans les musées de radio et de technologie, à côté de tous les merveilleux vestiges montrant l'intelligence humaine.
La télévision à balayage lent
Cette vieille technique permet d'envoyer de petites images très lentement en décamétrique. Cela ne demande aucun matériel, ni connaissance technique, mais il n'y a pas d'évolution possible. C'est une variante du papotage, mais avec des images fixes à la place du microphone.
Le packet radio
L'envoi automatique de messages et de petits fichiers sur un réseau à débit lent est le domaine du packet radio. Il n'a pas évolué en France, qui n'a enregistré aucun progrès depuis les années 1980. Chez nos voisins, la technologie a permis des débits très rapides entre les nodes. En France, nous n'avons pas su nous mettre au niveau. Il est très étrange que ce moyen ait totalement stagné alors que les autres moyens de communication explosaient dans le grand public. Ce moyen est maintenant obsolète avec le déploiement de l'Internet. Il est né avec le Minitel et disparaît avec lui.
Une variante consiste à envoyer des balises avec sa position donnée par un GPS , c'est l 'APRS (Automatic Packet Reporting system).
La télévision amateur
Cela reste une des rares niches pour les amoureux de l'électronique et de la radio. De vraies réalisations originales sont toujours possibles, le niveau technique des participants est excellent, on ne s'en lassera jamais. Les très hautes fréquences demandent du matériel pointu, et beaucoup d'astuces techniques. Ce sera la fuite en avant permanente pour améliorer son laboratoire. Sur ce point, les Allemands sont en avance et servent de référence.
La télévision analogique a permis de bien s’amuser en bricolant avec les moyens traditionnels, jusque dans les premières années de ce siècle.
La télévision commerciale a basculé vers le numérique et les radioamateurs ont suivi le mouvement (autrefois ils précédaient les évolutions technologiques).
Beaucoup d’amateurs trop âgés intellectuellement sont restés nostalgiques du passé n’ont pas pu prendre ce virage, car il s’agit maintenant d’applications purement informatiques qui ne sont pas de leur génération. Tout se fait maintenant à la souris devant des écrans connectés, c’est un autre monde.
Je supprime ma page sur la télévision analogique maintenant obsolète.
La télévision analogique est maintenant abandonnée, remplacée par la télévision numérique. Cela pose un problème car il n’y a plus beaucoup de participation au bricolage de l’amateur, tout se fait par informatique au travers de boîtes noires commerciales, c’est très loin de l’esprit des débuts.
Le "moon bounce " L'utilisation de la lune comme réflecteur passif est une magnifique application. Il faut d'énormes antennes pilotées, beaucoup de puissance en émission, une grande sensibilité en réception. Les contacts se font sur rendez-vous, mais il est même possible de travailler seul en écoutant ses émissions après le long retard provoqué par l'aller-retour, un comble pour la communication. Cette mise en uvre complexe est souvent faite par un groupe de passionnés car elle demande des moyens très variés. |
Les applications informatiques et le décodage de divers signaux
Les possibilités sont illimitées car il existe une variété considérable de signaux codés sur l'air et par le satellite. C'est un jeu intellectuel, il y a toujours quelque chose à décrypter. Cela demande du hardware spécialisé et du logiciel. Cette forme n'est pas spécialement amateur, en principe ce n'est que de l'écoute décodée, mais il y aura souvent passage en émission dans certains modes. Les applications les plus simples sont le décodage fax météo, le Navtex, toutes sortes de bulletins et l'univers du satellite. Il ne s'agit ici que d'écoute et de décodage, c'est quasiment la seule activité ham qui n'implique jamais de transmission.
La chasse au renard
Les "renards " sont des petites balises radios alimentées par piles. Elles sont cachées dans la nature et émettent à tour de rôle. Il faut les localiser dans un ordre donné. C'est le prétexte à une promenade bucolique, une petite antenne directive et un récepteur portable permettant de localiser la direction, par goniométrie. C'est une très agréable sortie en famille, les enfants sont ravis et le papa est moins égoïste dans sa passion solitaire de la radio. S'il fait beau, petits et grands profitent d'un agréable dimanche dans la campagne et la forêt et d'un pique-nique avec les copains. Il y a un peu de technique pour affûter le matériel et beaucoup de convivialité.
Les ballons
La création des charges et le lancement de ballons sondes amateurs est passionnante. Dans un tout petit volume, il faut tasser beaucoup d’électronique pour enregistrer et diffuser les paramètres de température extérieure (-50°C en altitude), l’altitude, la position GPS, les images d plusieurs caméras, etc.
Divers émetteurs et parfois récepteurs assurent les liaisons avec le sol.
Une fois le ballon sonde éclaté à haute altitude, il retombe sous parachute, et les équipes au sol tentent de le localiser (chasse au renard) car il dispose de balises actives.
L’électronique doit consommer le moins possible, il faut être le plus léger possible, (les piles sont très lourdes) et tenir au froid (fiabilité !).
Un lancement est une vraie aventure pour un équipe, il faut assurer la poursuite de divers endroits avec des antennes pilotées site azimut en diverses bande, calculer pour être au plus près au moment de l’impact au sol pour récupérer la charge bien protégée par sa coque isolante (enfin si tout d’est bien passé…).
Le DX, ou la recherche de liaisons radio délicates
Cette fois, plus question de balade champêtre. Il faut rester collé très longtemps devant son récepteur, avoir du bon matériel et de parfaites antennes et établir un contact avec une station rare. La technique n'intervient que dans la préparation du matériel. Les plus acharnés écoutent de nombreuses fréquences pour prédire le déplacement des bulles de propagation.
Le papotage avec les copains
Un peu de technique, de la pluie et du beau temps C'est l'activité favorite de ceux qui ont passé l'âge de grimper au pylône et manier l'oscilloscope, et souvent une très bonne compagnie pour lutter contre la solitude en maintenant le lien social. Attention pour les plus jeunes de ne pas basculer dans la CB stérile. Le radio amateur conservera des propos courtois, et même si parfois il ne parlera pas que de technique, il n'utilisera jamais l'injure et la vulgarité comme en CB. Il est très agréable de discuter technique avec les copains partageant les mêmes passions techniques. C'est souvent une affaire de clans et les nouveaux venus auront parfois du mal à s'infiltrer.
Il faut évidemment comprendre que l'âge et la dégradation de la santé venant, les conversations deviendront moins techniques et s'orienteront davantage vers un "QSO médical ". Il serait stupide de demander à un vieil OM de 90 ans de monter sur son pilonne pour installer un ampli à faible bruit ou de tracer l'abaque de Smith de ses aériens à l'analyseur de réseau... Pour lui, les souvenirs lointains de technique évoqueront galène et triode. Il est parfaitement normal que ces anciens se retrouvent entre eux sur des fréquences particulières pour évoquer le passé.
Comment débuter sa "carrière ham "
Il faut bien avoir conscience d'une réalité fondamentale.
Un radio amateur seul ne peut rien faire. Notre activité est basée
sur l'échange d'expériences. Celui qui débute a tout à
apprendre de ses aînés. Le radio-club est la pouponnière
rêvée pour créer les premiers contacts, rencontrer des gens
de valeur et commencer à découvrir les bases. La préparation
de la licence sera une passionnante découverte et permettra de rencontrer
les plus actifs.
Pendant cette période, le nouvel arrivant commencera à s'équiper
doucement. Il ne faut surtout pas se précipiter dans le premier magasin
et bourrer la voiture de superbes cartons japonais en sortant la carte bleue.
Il faut impérativement commencer par du matériel simple, d'occasion,
et apprendre à bien s'en servir. Il sera toujours temps d'améliorer
sa station, ce sera une opération sans fin.
Le plus difficile pour commencer est souvent le montage de l'antenne. Vous commencerez
souvent par une verticale en VHF , pour les contacts locaux, mieux une bi-bande.
Lobe de rayonnement d'une antenne yagi
En décamétrique une filaire fera votre bonheur au début.
Les grandes directives sur un pylône viendront plus tard. En immeuble
l'installation demandera parfois quelques négociations et sera parfois
plus difficile qu'en villa. L'antenne est l'élément fondamental
de l'installation, elle demandera beaucoup de réflexion et de soins.
Une fois l'antenne installée, il sera beaucoup plus simple de tester
divers matériels assis à son bureau.
Il faudra ensuite se procurer un tranceiver (émetteur récepteur),
l'émission sera autorisée après la licence. Les petits
modèles demandent une alimentation 12 volts. Vous serrez alors prêt
pour commencer.
Il faut faire très attention à ne pas tomber dans le ridicule.
Certains termes, souvent anglo-saxons sont imposés par l'usage, il y
en peu. Les autres sont hérités de l'époque du morse, qui
imposait des termes très courts et compris par tous. Le code Q était
universellement compris. Ils sont maintenant obsolètes et totalement
ridicules. Des propos débiles du style "73 et 88 au qrp, à
la qrpepette, à l'yl et à l'yl qro qui doivent être devant
la boite à images
" sont totalement absurdes et prouvent que
les ondes radios ont une influence très destructrice sur le cerveau.
Par pitié, évitez ces ridicules délires et parlez en français
(ou en anglais) normal sous peine de passer pour un vrai bouffon. Ces diarrhées
verbales sont réservées à la CB. Certains termes sont toutefois
inévitables et admis par tous.
OM = radio amateur, HAM radio = activité radio amateur.
Le SHACK est le repère de la bête, l'endroit où elle passe de longues
heures sur sa chaise à tripoter les boutons.
Le code Q, est toujours indispensable pour la télégraphie, mais
son usage doit être limité en phonie.
Certains termes issus du code Q sont très encore utilisés :
QSO = la liaison radio
QTH = la position de la station
QRM = brouillage du signal
QSL = la carte postale de confirmation de la liaison (pour le DX = liaison à
grande distance)
Il y en a quelques autres d'utiles, mais n'en abusez pas sous peine de ridicule.
Évitez tous les termes comme "mike " pour un micro sous peine
de passer pour le vrai neuneu cibiste.
Le radio amateur se doit de pratiquer la technique et laisser tomber le microphone
le plus souvent possible pour prendre le fer à souder. Je rajouterai
progressivement dans mes pages de petits projets, surtout à base de réalisations
à microcontrôleurs. Je donnerai un maximum de liens vers les copains
biens meilleurs que moi en électronique, qui ont des pages souvent très
pertinentes sur des sujets spécialisés.
Voici un exemple de petit projet radio amateur à microcontrôleur.
Relevé automatique de la courbe du taux d'ondes stationnaires (TOS, SWR
)
d'une antenne. Cette application est décrite dans une fiche séparée :
Tos mètre enregistreur
automatique
La plus simple des réalisations possibles pour un débutant est décrite en section voile, l'antenne dipôle
J'ai rajouté une petite page décrivant quelques uns des matériels pour donner une idée aux futurs amateurs de ce que contient une petite station amateur :
Voir la note complémentaire décrivant quelques matériels
Que sera le radio amateurisme demain ? Le radio amateurisme
n'est pas encore mort, si cela vous tente, contactez un OM local. Il vous mettra
en liaison avec le radio club le plus proche. Vous y découvrirez des
bénévoles compétents et motivés qui vous feront
découvrir notre monde passionnant.
Regardez dans les liens, vous verrez que beaucoup de radio amateurs sont très
actifs. Venez vite, nous avons vraiment beaucoup de sang neuf. Il ne faut pas
penser que l'évolution explosive des communications sonnera le glas de
radio amateurisme, il subira une mutation vers une forme moins élitiste,
moins technique mais moins ambitieuse.
73's de F1FPS, à suivre
Liens matériels de mesure et TV ham