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Casio QV-3000 EX/IR 3500, 4000, 5700... Archive morte conservée pour les archéologues futurs (fermée en 2003) |
La partie du technicien |
Maj : 01/03/16 Abstract : This page is a complementary technical reference manual
for Casio QV-3000 ER/Ir, the 3 Mpixels camera with Canon lens and
Sony ccd. It is a complement of all that is missing in reference
manual from Casio and gives questions on dark points to be solved
quickly. The QV-2000 has many common points (excepted 3 Mpixels
and no TIFF mode) Main page is devoted to 3000, differences with 3500, 4000 and 5700... Résumé : Cette page est un manuel technique de référence
complémentaire pour le Casio QV-3000 ER/Ir, le photoscope
de 3 Mpixels avec objectif Canon et CCD Sony. C'est un complément
à ce qui n'est pas écrit dans la documentation Casio
qui pose les questions sur les points confus, restant à résoudre
au plus vite. Le QV-2000 a beaucoup de points communs, (exceptés
3 Mpixels et pas de mode TIFF). La page principale est dédiée au 3000, les différences avec le 3500, 4000, 5700... |
Avant le Casio, j’ai eu le Canon Powershoot 600. C’était un des premiers numériques sur le marché, mais il était très médiocre et j’ai préféré supprimer sa page.
Au printemps 2000, la solution était simple, le Casio
QV-3000 était le seul compatible Microdrive réellement présent
sur le marché, il dominait sans conteste la gamme des appareils à
très grosse mémoire.
Au printemps 2001, la situation est plus complexe. Le 3000 gris métallisé
est retiré, remplacé par le noir, qui est identique au premier, sauf quelques détails d'ergonomie
mineurs et surtout la bague vissante tant attendue.
Ces pages basculeront peu à peu sur le 3500.
Un autre concurrent très sérieux arrive, le Nikon
Coolpix 995 enfin compatible Microdrive qui place la barre plus haut (en fonctions
et en prix).
Une autre grande voie s'ouvre avec l'introduction du Digital Wallet (voir
Microdrive), qui change totalement les critères de choix.
Les pages suivantes parleront des deux modèles Casio. Elles ont d'abord
été écrites pour le QV-3000, les différences avec
le 3500 sont mineures et feront l'objet d'aditifs pour chaque chapitre concerné.
Faut-il remplacer son 3000 par ?
La réponse est simple. Si les utilisations techniques
qui nécessitent de fixer le photoscope sur des matériels (microscopes,
télescopes, robots..) sont envisagées, il faut changer.
Pour une utilisation en photo classique, les différences sont trop
mineures pour justifier le changement, optique et ccd sont identiques les
gadgets des menus ne sont pas fondamentaux.
La découverte
Premier contact du débutant qui vient de recevoir sa jolie boîte en carton. A l'intérieur, très bien emballé, l'appareil et ses accessoires, avec par ordre d'importance :
Le câble USB dédié (la prise côté appareil est spécifique).
Le CDRom (PC et Mac).
Le cordon série.
Housse et sangle.
Des notices minimalistes.
Bouchon, dragonne, étui de protection, cordon vidéo
Tous les menus suivants montrent le 3000
Premiers clichés Après lecture des quelques maigres pages de documentation, surtout utile pour bien s'assurer du sens de montage des piles, il est simple de faire ses premières photos en mode minimal, sans fouiller les menus, même pour un débutant qui ne connaît pas le numérique.
Mode P automatique |
Transfert
Premier essai ! Je branche le câble USB sur mon hub, en
septième position (la dernière disponible).
L'appareil photo est branché à l'autre bout et le miracle de l'USB
se renouvelle encore une fois.
Un message apparaît, "nouveau périphérique détecté,
Casio
, insérez le cd... ".
Les drivers sont chargés, et 30 secondes plus tard il me demande de rebooter.
Après reboot, un nouveau drive apparaît dans l'arborescence, c'est
le Casio.
Si vous avez déjà installé un bon outil de visualisation
d'image, dont vous avez l'habitude, comme par exemple ACDSee vous n'avez pas
besoin d'installer les logiciels fournis dans le CD pour le moment.
Le Casio est considéré comme un disque dur, vous voyez toutes
les images à plat, vous pouvez faire des "copy/ move/ delete "
de fichiers, comme sur un disque.
Performances de la liaison USB
Elle est excellente, en moyenne le transfert d'une image prend moins de 4
secondes, une carte 128 Mo se vide automatiquement en 7 minutes. Ce débit
de 300 koctets par seconde correspond à 3 Mbps (méga bits par seconde).
Quand on a connu les horreurs du port série, trente fois plus lent, c'est
un vrai plaisir !
La documentation
Les petits manuels papier sont totalement indigents, mais
il existe sur le disque une documentation PDF en bon français. Cette
documentation de 124 pages est beaucoup mieux faite, propre et informative,
le débutant l'imprimera et y trouvera une réponse aux questions
simples d'utilisation. (j'ai mis un lien en début de page pour la charger).
Il manque simplement une documentation supplémentaire poussée
pour faire le bonheur des techniciens pointus.
Cette page va essayer de combler en partie ce manque.
Hormis l'indispensable driver USB et les documents PDF, le CD ne contient rien de très intéressant ou d'indispensable, sauf un éditeur de panoramas qui permet de raccorder les photos (mais il y en a d'autres sur le marché). Un viewver généraliste comme Acdsee (le 2.42 est le meilleur, les 3 et suivants sont moins pratiques) ou Irfan est suffisant.
Il existe un site de téléchargement Casio, mais il n'y a rien d'intéressant pour ce modèle. Il faudra regarder de temps en temps (voir les liens).
Changement de mémoire
Le reste des essais se fait en remplaçant la Compact Flash de 8 Mo de base par une 128 Mo, puis par un Microdrive IBM 340 Mo. Faites très attention au MicroDrive, ne jamais le serrer entre les faces planes, ne le vrillez pas, il est très mince, vous écraseriez les têtes sur le plateau, c'est la destruction assurée. Manipuler par les bords avec une très grande délicatesse.
Utilisation du câble vidéo
Il marche parfaitement bien et permet de désactiver l'afficheur lcd. Cette fonction est extrêmement pratique en voyage pour visualiser et trier ses images sur le téléviseur de la chambre d'hôtel ou chez des amis, en économisant les piles car l'afficheur est très gourmand. La qualité d'affichage est parfaite après trois secondes de stabilisation.
Les temps d'attente
Temps de latence entre photos : Il dépend de divers paramètres, charge batteries et remplissage du disque et évidemment du temps de recharge du flash, s'il est enclenché. Il faut compter entre trois et cinq secondes en moyenne. Tout le monde utilise les modes "fine ", les autres ne servent pratiquement jamais.
Mise à disposition, premier allumage : Cinq secondes et jusqu'à dix secondes avec flash et batteries vides.
Ces temps sont très corrects comparés à l'ensemble de l'offre.
Réglages par les poussoirs supérieurs
Par défaut il semble que tous les utilisateurs utilisent les réglages nominaux, en automatique, sauf exceptions citées.
Les modes de mise au point
Réglages par le poussoir sur le dessus du boîtier :
"arrière gauche ", marqué "MF ", en position "REC " Aucun affichage : Réglage automatique par défaut,
aucun affichage. |
Ce bouton commande aussi la réception infra-rouge en position "PLAY "
Il possède un gadget curieux, le détecteur de verticalité qui tourne automatiquement l'image en mode portrait.
Le viseur optique ajuste automatiquement le champ en fonction du réglage du zoom.
Le problème aberrant de la mise au point manuelle
En mise au point manuelle, il est invraisemblable qu'aucune indication de distance
de mise au point ne soit fournie. Il est absolument impossible de se régler
sur l'afficheur. Ce défaut est très grave. La mise au point manuelle
est très utile pour la photo technique, mais il faut un repère
précis de distance. Ce mode est malheureusement rendu inexploitable par
cette carence.
Cela est de plus très malaisé, car les flèches ne sont actives que quand le marqueur "MF " clignote.
Retardateur
Réglages par le poussoir sur le dessus du boîtier :
"arrière droit ", marqué "cercle ", en position "REC " Aucun retard : Réglage par défaut, sans
retard. Affichage sur le lcd monochrome supérieur et sur l'afficheur couleur. |
C'est très bien pour les photos au pied, mais il manque vraiment un simple déclencheur électrique. Cela est toutefois compensé par la possibilité de tout commander par le port série via une simple carte à pic !
Flash
Réglages par le poussoir sur le dessus du boîtier :
"avant gauche ", marqué "éclair ", en position "REC " Aucun affichage : Flash automatique (déclenché
si nécessaire). Affichage sur le lcd monochrome supérieur et sur l'afficheur couleur. |
Ce bouton commande aussi l'émission infra-rouge en position "PLAY "
N'abusez pas de la réduction yeux rouges (voir mesures sur le flash), le modèle aura les yeux fermés !
"avant droit ", marqué "MODE ", en position "REC " Défilement par le gros bouton
Mode. Les logos sur l'afficheur couleur sont peu visibles et confus,
il faut faire très attention à ne pas se tromper ! Affichage des menus seulement sur l'afficheur couleur. |
Mode P C'est le mode automatique basique, toujours pris par défaut à l'allumage en mode prise de vue (Rec).
Mode vidéo (logo caméra) Enregistrement d'une petite séquence de 30 secondes en 320*240 MJPEG AVI, 10 images/seconde et mode très intéressant "Past " qui permet de mémoriser les quelques secondes avant le déclenchement (tampon tournant). |
Mode panoramique (logo Fuji Yama)
Il est maintenant classique sur tous les numériques
et affiche un bout de l'image précédente pour aider au raccordement.
En mode panorama, il est intéressant de prendre les clichés en
vertical pour réaliser des panneaux avec la fantastique résolution
de 2048 pixels en hauteur et en largeur quasiment illimitée !
Le logiciel panorama livré avec le Casio est médiocre, il faut
prendre un produit indépendant plus évolué (voir liens).
Réglage manuel diaphragme, priorité ouverture (A : Aperture)
Réglage : F2/2.3/2.8/4.0/5.6/8.0
Cette plage est correcte, mais sans plus, pour un photoscope, il est dans la
moyenne. Les modèles courants ne bénéficient pas encore
des superbes optiques de 24*36 à grandes lentilles lumineuses. Il ouvre
à 2 en grand angle, 2.5 en téléobjectif 3x.
En macro, les ouvertures F4, F5.6 et F8 sont les seuls disponibles.
L'objectif utilisé est un Canon 8 lentilles verre 3X, ce qui équivaut à un 33 à 100 mm pour un 24*36. Le zoom numérique est un gadget inutile qui se contente de réduire la résolution de moitié. Il est heureusement désactivable par menu et sera définitivement oublié.
La correction d'exposition possible est très large, de +/- 2 EV par tiers. EV (indice de lumination).
Réglage manuel priorité vitesse (S : Speed)
Réglable de 1/1000 à 2 secondes, et en maintenant
"set " enfoncé, permet une pose jusqu'à 60 secondes.
En bout de course, mode "bulb ". Ces poses très longues sont
indispensables pour les photos d'astronomie, les multiples départs de
flash
Ces plages sont idéales, les vitesses ultra-rapides ne se justifiant
pas sur les photoscopes.
En mode "bulb ", pose "B ", le premier appui ouvre l'obturateur, le deuxième
le ferme Ce serait absolument parfait s'il y avait une commande électrique
de déclenchement ou au pire un antique déclencheur souple. Ce
mode est toujours utilisé sur pied ou monture de télescope. Faute
de mieux, il faudra donc déclencher avec un carton noir devant l'objectif
et le remettre avant de fermer pour éviter les bougés, c'est rustique
!
Une des applications amusante de ce mode "B " est la photo spéléologique
de grandes grottes. L'appareil est sur pied et les parois sont éclairées
peu à peu avec une simple torche, en se cachant derrière les stalagmites.
Effets spectaculaires garantis avec des poses de parfois une demi-heure ou plus.
Mode paysage (landscape, deux montagnes)
Forcé sur l'hyperfocale, comme sur les appareils sans réglage
(ceci n'a rien de péjoratif), net à l'infini. Le flash est automatiquement
désactivé. Ce mode influe aussi sur la balance des blancs pour
favoriser les éclairages naturels.
Ce mode ne semble pas très intéressant car pour les paysages et
les sujets lointains où un premier plan net est préjudiciable,
le mode infini est à privilégier pour éviter toute mise au point ratée et le
retard au déclenchement !
Mode portrait (logo illisible)
Semble n'agir que sur l'ouverture forcée au maximum pour un obtenir un arrière plan flou, attention au bougé si l'éclairage est insuffisant, la pose sera longue. Ce mode influe aussi sur la balance des blancs, il favorise le rendu de la peau et adoucit légèrement l'image.
Mode scène nocturne (night scene et logo drapeau turc !)
Ce mode mystérieux semble très puissant et permet de sortir des
détails étonnant en basse lumière. Je ne l'ai pas beaucoup
exploré, mais les copains l'on fait avec de très bons résultats.
La mise à jour du firmware en 1.002 a amélioré le rapport
signal/bruit.
Il faut évidemment toujours utiliser le pied et le retardateur avec ces
poses longues.
Le mode totalement manuel Un mode non documenté permet de passer en réglage totalement manuel, avec réglages simultanés vitesse et diaphragme. Les réglages se font par les quatre flèches, c'est idéal, les deux valeurs sont affichées sur le lcd ! Ce mode s'obtient en mode S, (vitesse manuelle), en maintenant "set " enfoncé, par les flèches droite et gauche.
Dans cet exemple ouverture maximum F8 et vitesse maximum 1/1000 sec, macro, sans flash |
Ce mode est très intéressant pour les photographes experts et soigneux cherchant un résultat optimal passage en diaphragme et vitesse manuels (shutter/aperture in manual modes). Attention, il faut alors multiplier les vues en changeant les réglages, le risque d'échec est grand si l'on n'est pas certain du résultat
Menus par le bouton "MENU " au-dessus des 4 Flèches
Découverte des menus Les menus sont graphiquement superbes mais un peu gadgets. Ils mériteraient une simplification pour être plus pratiques. Un choix d'options de présentations serait appréciable. Langues anglais et japonais seulement,
ne rêvons pas le marché français et minuscule, mais
il y a le Canada
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La notice est un peu confuse, voici quelques remarques complémentaire sur les menus.
Modes du premier onglet "Picture "
Quality et Size
Toujours utiliser les modes qualité maximum, la réduction de l'image se fera a posteriori si nécessaire, il y a de la place sur le Microdrive.
Dureté
Dur / Normal / Doux. La différence entre les trois modes semble assez faible (?), le mode Normal sera celui utilisé le plus souvent.
Saturation
Haut / Normal / Élevé / Idem.
Contraste
Haut / Normal / Élevé. Idem
Sensibilité (Sensitivity en "function 1 ")
+3.0 / +2.0 / +1.0 / Normal. Ces modes simulent un forçage du développement, mais seul le mode normal est acceptable. Les modes forcés amènent beaucoup de bruit. Cela équivaut sensiblement en ISO à : 480, 320, 200 et 100.
Il faut toujours éviter d'utiliser tous ces modes exotiques, une manipulation
de l'image a posteriori sera toujours préférable et plus souple,
les résultats des manipulations à la prise de vue sont souvent
décevants.
Si vous voulez bricoler, prenez toujours aussi des clichés en mode normal
comme référence.
Modes du deuxième onglet "Functions 1 "
Mode simple / continu pour prise de vue en rafale
Rafale est un bien grand mot, vous pouvez prendre 3 images (2048 x 1536) à 2 images par secondes. Il n'y a évidemment pas de mise au point entre les images, pas d'affichage sur le viseur lcd, la sauvegarde immobilise ensuite l'appareil pendant 14 secondes. Ce mode est très utile en portrait, le modèle amateur changeant rapidement d'expression.
Metering Multi / Centre / Spot
Sélection de la zone de mesure de l'exposition. Ces réglages
sont très critiques, c'est de la photographie, il faut bien savoir ce
que l'on veut mesurer suivant le contexte.
<Multi> prend la moyenne de toute l'image. <Center> prend la zone
centrale de 10%, c'est le mode habituel. <Spot> mesure exactement sur
le point central.
Attention à l'autre choix complémentaire et confus, "Metering off " qui démarre toujours en "Multi ", indépendamment du mode choisi, et "Metering on ", dernier mode choisi.
Ce réglage de calcul de la lumière est très délicat, c'est tout le talent du photographe qui doit décider! Le plus souvent il reste en <Centre>, mais il faut parfois passer en <Multi> ou <Spot> suivant l'image.
Balance des blancs
Ce réglage est très critique pour la dominante de l'image, voir détails page suivante. Il faut souvent l'adapter à la situation. Le mode automatique se trompe parfois.
Réglage du flash Fort / Normal / Faible
Le réglage de l'intensité de l'éclair est assez efficace. Ce n'est évidemment pas un flash cobra, attention aux yeux rouges...
Sensibilité vue précédemment.
Modes du troisième onglet "Functions 2"
Mode Vidéo Normal / Past
Déjà évoque, en mode normal,
c'est classique :
Enregistrement d'une petite séquence de 30 secondes en 320*240 MJPEG
AVI, 10 images/seconde, il faut ensuite une quinzaine de secondes avant de reprendre
la main, pendant que le buffer de 10 Mo se copie dans la mémoire.
Le Microdrive 340 Mo stoque presque 20 minutes de vidéo (40 séquences).
En mode "Past ", enregistrement continu dans le tampon tournant qui
permet de mémoriser les 10 secondes avant le déclenchement.
Ce mode amusant permet par exemple de faire de superbes photos d'éclairs
par temps d'orage.
Digital Zoom Off / On
Gadget totalement inutile, la résolution est réduite, seule la partie centrale du capteur est utilisée. Il vaut mieux recouper l'image a posteriori pour fignoler le cadrage si l'on veut réduire l'image.
Color, grid, time stamp, ras
Modes du quatrième onglet "Options"
Mode Power save
Mode très important pour économiser
les batteries avec le passage en sommeil réveillé par le déclencheur
ou l'auto Power Off qui ne peut être réveillé qu'en manipulant
le commutateur en passant par "OFF ". C'est le mode agressif le plus
efficace, la consommation n'est pas nulle en mode "sleep ".
Sleep, sommeil : Off, 30 sec, 1 min, 2 min.
AutoPower Off, extinction totale automatique : 2 min, 5 min.
Attention à ces deux modes du menu qui
forcent tous les réglages à la mise sous tension ! Ces paramètres
sont une grosse source d'erreur, il faut faire très attention à
ce que l'on déclare.
Il semble préférable de tout passer sur "ON " pour éviter
les nombreuses erreurs (?)
Mode 1
° Recording mode, sur "Off " passe toujours en "P mode " à l'allumage, "On " dernier mode choisi.
° Focus, sur "Off " passe toujours en "Flash automatique " à l'allumage, "On " dernier mode choisi.
° Digital zoom sur "Off "passe toujours en "zoom digital Off "à l'allumage, "On "dernier mode choisi.
Mode 2
° Metering sur "Off "passe toujours en "Multi " à l'allumage, "On " dernier mode choisi.
° White balance sur "Off " passe toujours en "Balance auto " à l'allumage, "On " dernier mode choisi.
° Flash intensity sur "Off " passe toujours en "intensité normale " à l'allumage, "On " dernier mode choisi.
° Sensitivity sur "Off " passe toujours en "sensibilité normale " à l'allumage, "On " dernier mode choisi.
Modes du cinquième onglet "Setup"
° Card Browser : Sans hésiter toujours sur Off ! Les autres modes créent des catalogues html, gadgets vraiment inutiles qui prennent beaucoup trop de temps et d'énergie à la demande d'arrêt.
° Format : Lance le formatage du disque. Il faut l'utiliser à chaque vidage du disque pour améliorer les performances.
° Date : Format et réglages
Il y a une bogue gênante ! si l'on règle an/mois/jour pour avoir un
classement alphabétique par date, le format rendu est mois/jour/00 ce
qui est totalement stupide et empêché le tri. Quelque soit le réglage
parmi les trois, le résultat est identiquement bogué.
Exemple pour le 31 décembre 2001: Format espéré = 011231xx,
format obtenu 123100xx ????
Il faut toujours sauver les photos dans la même directorie provisoire
et lancer un petit programme pour reformer le nom correct, avec une petite logique
détectant si cela a été fait en comparant avec la date
de sauvegarde du fichier.
° Video out : NTSC, pour les US seulement / Pal accepté par les téléviseurs.
° Langage : Anglais ou jap...
° Beep : Activation du son à l'appui des touches.
Fonctions particulières et Exif
Rappel des fonctions cachées
Mode enregistrement TIFF non comprimé avec SET + FLASH
Mode manual ouverture + vitesse, en mode priorité vitesse (Speed) avec
SET + flèche droite
Pose longue entre 2 et 60 seconds ou BULB, en mode priorité vitesse (Speed)
avec SET + flèche bas
Tiff non compressé
Un mode très intéressant existe sur le Casio. Il permet d'obtenir des images en mode TIFF non compressé, à un format de 6 Mo. Il n'est pas décrit dans la documentation. En appuyant simultanément sur "set " e t "Flash ", un marqueur "TIFF " apparaît en haut et à droite de l'afficheur. Les autres commandes restent normales. Après la prise du cliché, une barre de tâches montre pendant 30 secondes le transfert de données du tampon dans la mémoire, c'est beaucoup plus long que le mode normal de 8 secondes des images de 1.4 Mo. Ce mode n'a pas beaucoup d'intérêt, la compression étant très performante et ne présentant quasiment aucun artefact visible.
Les images Tiff sont archivées à part, dans une directory isolée de l'arborescence du jour.
Il y a toutefois une petite mystification, pourquoi 6 Mo et non 10MB en Tiff, (3 octets * 3 Mpixels) ? L'image n'est pas stockée réellement en TIFF, mais en mode YUV 3:2, qui ne sauve que 16 bits sur 24 et réduit donc encore la dynamique. Cet artifice douteux réduit beaucoup l'intérêt de ce mode. La raison de cette tromperie est la limitation de la taille de la mémoire tampon de travail. Il n'y a donc aucun espoir d'avoir un patch sortant un vrai Tiff de 9 Mo sans modification du hardware.
Attention le fichier n'est pas exactement à la norme Tiff, certains logiciels ne reconnaissent pas ces images, mais il n'y a aucun problème avec ACDsee, IRFanview... C'est cette même limitation de taille du tampon qui réduit le temps de vidéo à 30 secondes et le mode rafale à trois images. Un paramétrage permet de choisir comment seront
gérées les vignettes, un des modes crée un fichier
HTML comportant toutes les caractéristiques de la prise de vue,
ces informations sont très intéressantes.
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Performances de la compression fichiers Exif codés jpg Le logiciel implanté est très puissant, il comprime très rapidement l'image d'un facteur 6. En réalisant les mêmes images et en les comparant, il semble impossible de voir la différence entre le format natif et le format jpg. Le mode TIF sera donc seulement utilisé dans des cas très particuliers de photographies de plages quasiment monochromes ou un détail extrêmement fin sera recherché, comme par exemple la reproduction fidèle d'aquarelles montrant un ciel très clair. En pratique le mode "Fine " donnant des images jpg à 1.3 Mo sera le seul utilisé. Il s'agit plus précisément d'un format EXIF (EXchangeable Image Format), voir les détails dans les liens. Le joli petit patch DiCaInfo montre que ce formant contient aussi toutes les informations techniques dans l'image sauvée ! Vous remarquez entre autres les indications de distance et focale qui ne sont jamais affichées à la prise de vue... Remarquez aussi le nombre de bits par pixels. |
La taille des images
Les images 2048*1536 (3.145.720 pixels), sont de 3 Mpixels (1 ko = 1024 octets), et non 3.34 ! Voir l'explication en page CCD
Les images occupent donc 3 octets par pixel (profondeur 24 bits) donc 9 Moctets.
Elles sont pré-compactées et sauvées par défaut
en JPEG à environ à 1.2 Moctets grâce à un excellent
processeur spécialisé. Il est presque impossible de voir la différence
entre l'image brute de 9 Mo de celle compactée 8 fois. Le mode non-comprimé
ne sera que très rarement utilisé.
Une carte 128 Mo donne donc une autonomie de presque cent clichés et
un MicroDrive IBM 340 Mo 275 clichés. Il existe des modes économiques
à résolution réduite qui ne sont jamais utilisés.
Les séquences vidéo de 30 ou 10 secondes occupent environ 6 Mo . Ce sont des AVI 320*240 de qualité très acceptable. Le mode 30 secondes est classique. Le mode 10 secondes "Past " est très original. Le buffer tourne en permanence, en appuyant sur le déclencheur, l'enregistrement est fait sur les 10 secondes précédentes. Cela permet de piéger un événement aléatoire et rapide en étant certain de ne pas le manquer.
L'autonomie
Elle dépend évidemment de la source d'alimentation. Avec de bons accumulateurs NiMh récents, de 1.5 Ah, chargés sur un chargeur optimisant la charge, les résultats sont très satisfaisants.
Un bon jeu d'accumulateurs NiMh permet une centaine de photos et quelques vidéos, de quoi remplir une carte de 128 Mo , en utilisant le flash et en prenant son temps avec le viseur lcd.
Ces valeurs sont énormes, l'énergie est très bien gérée dans les divers modes d'économie.
Investissez immédiatement dans trois ou quatre jeux
de R6 et un bon chargeur, amortissement très rapide !
Particularité intéressante :
Le temps de sauvegarde des images augmente très sensiblement quand la batterie se vide !
Astuce pour économiser l'énergie :
1) Si vous n'avez pas besoin du lcd, éteignez-le simplement en appuyant deux fois sur le bouton "Display ", et rallumez-le en appuyant une fois.
2) Exploitez les modes d'économie d'énergie très efficaces.
3) Card Browser : Sans hésiter toujours sur Off ! Les autres modes créent de jolis catalogues html, gadgets vraiment inutiles qui prennent beaucoup trop de temps et d'énergie à la demande d'arrêt.
Comment mesurer la consommation sur piles ?
Il faut utiliser un peu d'astuce pour mesurer la consommation
sur les piles. Utiliser deux bandes très fines de feuillard cuivre de
1 cm de large et de 3 cm de long, souder un bout de fil de quelques centimètres
en boucle à une extrémité et réaliser un sandwich
en intercalant une feuille mylar ou kapton isolante entre les lames. L'ensemble
n'a que quelques centièmes d'épaisseur et se glisse sans problème
entre une tête de pile et le contact sans gêner la fermeture de
la trappe. Un capteur à effet hall permet de mesurer le courant continu
et l'envoyer vers un enregistreur. Si vous n'en avez pas, un ampèremètre
série convient aussi, mais fausse un peu la mesure car il introduit une
résistance parasite et ne montre pas les pics de courant. Autre classique,
déporter les piles à l'extérieur.
Il est facile de repérer les bornes d'entrées d'alimentation +
et - (sur les piles externes). Il suffit de réaliser deux pseudo-piles,
avec deux vieux feutres de diamètre 14 mm et clous cuivres, les contacts
soudés à un feuillard pour sortir de la trappe et fils soudés
vers un bac à 4 piles.
Toujours brancher et débrancher l'alimentation en position arrêtée. Mesure des consommations avec une compact Flash de 128 Mo, entre parenthèses avec l'écran LCD éteint. Avec un Microdrive consommation est plus importante de 30% en accès mémoire. La mesure est faite sur l'alimentation externe 6V, ce qui n'est pas exactement équivalent à la mesure sur piles (voir chapitre jack d'alimentation), mais simplifie la manipulation. |
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Le choix de la source de lumière
Un des menus permet de choisir la source d'éclairage. Le mode par défaut
est "auto ". Ce mode est à éviter si vous ne travaillez
pas en lumière naturelle, à cause de très fortes dominantes.
Il faudra impérativement choisir les modes "Tungstène "
avec un éclairage d'intérieur à iode (sinon l'image sera
jaune) ou "fluo ", même si le flash est en appui, pour une bonne
restitution des couleurs.
Le mode par défaut "auto " ne sait pas reconnaître la
source. Je ne vois pas l'intérêt de ce mode curieux.
Attention au réglage de la balance manuelle des blancs ! Il ne faut surtout pas la faire sur un simple papier blanc quelconque, la dominante jaune est assurée, mais sur un blanc de référence. Le papier photo blanc brillant convient, pas le mat.
Ce flash m'a beaucoup étonné. Lors des premiers essais, il s'est montré capable d'éclairer une pièce de 6 mètres de fond et de se comporte encore bien en mode macro à 20 cm du petit sujet. Il est bien meilleur que ne le laisse penser la documentation. En mode basique, il n'envoie pas de pré-flash et fonctionne parfaitement avec des esclaves déclenchés par cellules. Un menu permet de réduire la puissance de l'éclair. Il est possible d'interdire le flash, ce qui économise l'énergie
et diminue le temps de mise en service. Les mesures ont été
effectuées sur un oscilloscope numérique enregistreur HP
5460a avec cellule rapide linéaire.
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D'autres systèmes utilisent un pré-éclair analysé par cellule dont le résultat dosera la durée de l'éclair final (ne confondez pas avec l'anti-yeux rouges). Cette méthode est meilleure et le flash récupère très vite à courte distance, l'énergie consommée étant très faible. Casio a choisi une méthode beaucoup plus rustique et brutale, mais elle fonctionne
Il est toutefois navrant qu'il n'y ait pas de prise synchro pour pouvoir utiliser un flash studio ou cobra et éliminer les affreux yeux rouges. Il faut encore avoir recours à un infâme bricolage pour placer une cellule dans le plan du flash pour recréer une synchro. Attention à soigner l'électronique pour ne pas introduire un retard qui ferait partir l'éclair secondaire trop tard, l'éclair initial est très bref. Cette petite électronique peut rentrer dans une boite plate de quelques millimètres d'épaisseur fixée par la vis du pied.
Il faut toutefois noter que ce flash est la principale cause de retour en sav. Il est souvent tombé en panne après quelque temps d'utilisation. De nombreux utilisateurs se sont plaints de diverses anomalies et ont du renvoyer le matériel en réparation. C'est un point faible qui n'est malheureusement pas compensé par une synchro externe.
Photographie en infra-rouge et astronomie
Tous les appareils peuvent photographier dans l'infra-rouge proche. C'est très simple, il suffit d'éliminer le spectre visible par un filtre, par exemple un Wratten 87 C, ou autre (voir les détails dans le chapitre des liens photographie). Il est évident que les couleurs étant perdues, il faut passer en mode Noir et Blanc (B/W) et utiliser des poses longues sur pied, le filtre ne laissant passer que très peu de lumière. Les lentilles de l'objectif Canon et le capteur CCD Sony permettent de voir le proche infra-rouge.
Toute la difficulté est donc de trouver une adaptation pour pouvoir
visser les accessoires classiques, compléments optiques filtres,
et instruments. Je pensais au début pouvoir réaliser un
tube avec filetage mâle 40.5 mm pour se prendre sur le boîtier,
un filetage très fin est visible. Après réflexion
plus approfondie, cette solution ne semble pas réaliste, il y a
très peu de jeu. L'épaisseur du filetage serait extrêmement
faible pour que la bague ne coince pas lors de la sortie de l'objectif.
Ce n'est pas catastrophique, en cas le blocage, une surconsommation du
moteur est détectée, l'appareil passe en sécurité
et s'éteint sans fumer. Les réalisations commerciales ne prennent pas ce risque et utilisent un étrier. |
Ce tube adaptateur servira aussi de fixation sur un télescope pour la
photo astronomique, d'adaptateur microscope, fish-eye... Voir dans les liens
photo l'utilisation avec les longues focales et l'infra-rouge.
La pose longue jusqu'à 60 secondes et la pose B sont parfaitement adaptées
à ces applications.
Diverses réalisations commerciales existent, voir dans les liens photos,
compléments optiques (CKC Power).
Il y a deux approches, mais aucune n'est bonne:
° Etriers fixés sur l'écrou de pied, solution lourde encombrante.
Le réglage de l'axe optique est médiocre à cause des jeux.
L'avantage est d'offrir une base mécanique robuste.
° Bague de serrage sur le boîtier, à demi-colliers rigides
fendus ou serflex. Solution légère, suffisante pour des filtres,
mais délicate pour aligner des compléments optiques, et risquée
pour fixation sur des instruments.
Il faut minimiser le bruit du capteur en pose longue, voir les détails dans la note sur les CCD |
Utilisation de piles rechargeables Big
Ces piles de marque "Big " très spéciales
sont rechargeables (avec un chargeur particulier et sous certaines conditions)
ont une tension nominale réelle supérieure à 1.5 volts
(presque 2 V neuves !) au courant nominal à la différence des
alcalines ou des accumulateurs qui s'écroulent à 1.2 volts. La
technologie est très différente de celle des accumulateurs. Le
Casio détecte une surtension est s'éteint immédiatement
en passant en sécurité... Il est donc impossible d'utiliser des
piles "Big " (sauf artifice d'une diode en série pour chuter).
J'ai testé "2 Big+2 NiMh ", c'est bon, "3 Big+ 1 NiMh ",
passage en sécurité.
Cette anomalie semble corrigée sur les derniers modèles (voir
chapitre jack alimentation externe). Il y a toutefois un autre mystère sur les
versions acceptant les Big. La tension est plus élevée que celle des NiMh, la
recharge du flash est plus rapide, mais l'autonomie est beaucoup plus faible.
Je ne m'explique pas pourquoi j'obtiens presque 100 clichés avec de bonnes NiMh
et seulement 20 avec des Big neuves chargées à bloc. Merci de confirmer ce résultat
aberrant sur votre modèle, c'est inexplicable en lisant la fiche technique des
Big....
Utilisation de piles alcalines
Les petits lapins de la publicité voudraient vous faire croire à la pile magique. Il n'en est rien, ces piles sont très inférieures à des bons NiMh, l'autonomie s'écroulerait. Leur rapport qualité/prix est catastrophique, l'utilisation est ruineuse.
Les accumulateurs rechargeables NiMh
Leur technologie évolue très vite. En 1999 la capacité
du modèle courant était de 1.1 Ah, mais depuis 2000 les 1.4 et
1.5 Ah sont faciles à trouver. Kodak fabrique un 1.6 Ah. Les 1.8 Ah arrivent
et ce n'est pas fini !
Attention toutefois, plus la capacité augmente, plus le nombre de cycles
de recharges diminue, mais même avec seulement quelques centaines de cycles,
le rapport qualité/prix reste très bon.
Ces accumulateurs ont de faibles résistances internes et supportent bien
les pics de courants demandés par les photoscopes. L'achat de quelques
jeux et du chargeur est très vite amorti.
Les piles lithium FR6
Il ne faut pas confondre avec des lithium-ion qui, en éléments R6 ont une tension de 3.6 volts ! Les FR6 ont une capacité supérieure de moitié aux meilleures NiMh mais ne se rechargent pas et sont très onéreuses...
Le jack d'alimentation
Il accepte le jack à âme creuse de type Sony (repéré par la bague jaune), utilisé sur certains caméscopes et GSM . Il faut alimenter en 6 V, environ 1.2 A en pic avec une faible résistance interne. Un mauvais ampèremètre en série perturbe le fonctionnement. Cette alimentation externe prend tout son intérêt pour la prise de vue technique, automatisée avec commande par le port série, l'appareil pouvant rester alimenté sans limite de temps.
J'ai adapté une pompe de charge Maxim qui reçoit en entrée une tension quelconque et sort une tension rigoureusement fixe. Cela permet, par exemple, des accus de ceinture (mais le fil la prise et la porte ouverte sont très gênants). Cela n'est pas indispensable quand le matériel est branché sur le PC, les transferts étant très rapides n'imposent pas une alimentation permanente, les piles suffisent, la gestion d'énergie étant bien faite. Il vaut mieux avoir un jeu de quatre R6 de réserve.
L'alimentation secteur d'origine se trouve maintenant à 45 € pour ceux qui ne veulent pas bricoler. Les bricoleurs récupéreront en super marché des alimentations à découpage pour GSM périmés, soit secteur, soit sur allume cigare en 12 V, soldées en bacs de vrac à moins de 1.5 € (10 FF) et parfaitement adaptées en changeant le connecteur. En sciant le capot, le circuit est accessible, la tension se modifie par un pont de résistances, la limitation de courant par résistance shunt.
Attention, ce jack est très fragile, si vous forcez, il se bloquera ouvert en coupant définitivement les accus internes. Le démontage est extrêmement délicat. Il est possible de tenter une réparation en réalisant un petit crochet, en corde à piano très fine, pour redresser la languette. Vous prendrez un gros risque en essayant d'ouvrir les coques, il vaut mieux le renvoyer en SAV.
J'ai constaté une curiosité, le comportement
avec piles ou alimentation externe est différent.
Sur une alimentation de laboratoire par le jack, l'appareil commence à
bien fonctionner à 4.8 volts, marqueur vide, une barre à 5 V et
les 3 barres au-delà de 5.45 V. J'ai poussé les tests jusqu'à
7.5 V.
Cette différence provient du fait que les piles et l'alimentation extérieure
ne sont pas reliées identiquement à l'électronique. Les piles attaquent directement,
avec la mesure de tension. L'entrée jack passe par une pompe de charge et non
un simple régulateur, car le courant diminue quand la tension augmente. Cette
entrée devait donc tolérer une grande dynamique, à confirmer après autopsie
ou mieux découverte (improbable) du schéma pour déterminer la tension maximale.
Il y a évidemment un gros écart des temps de sauvegarde et de
charge du flash entre ces deux extrêmes de tension.
La grande différence est que sur piles seulement, au-delà de 6
V, l'appareil (première génération) se met en sécurité.
Il semble que les derniers modèles aient été modifiés pour faire passer la sortie
piles par la pompe, c'est la solution idéale. Ceux vendus fin 2000 semblent
corrigés et acceptent sans broncher les 7 V d'un jeu de piles Big neuves.
Les plus anciens considèrent différemment la source de tension
et refusent les Big.
L'alimentation externe ne charge absolument pas les accumulateurs en place, elle les désactive simplement.
J'en ai déjà parlé au début. Il marche très bien mais n'alimente pas l'électronique. Ce port sert pour les transferts rapides de fichiers, il ne semble pas possible de l'utiliser pour d'autres fonctions ou commandes.
Un autre utilisateur, Georges Gagne, n'a donné une information qui pourra servir à tous ceux qui ont des problèmes d'usb. Il n'a jamais pu faire marcher directement l'usb entre son PC et le Casio qui n'était pas vu. Il est passé alors par un hub et tous les problèmes ont disparu. Cela semble provenir d'un défaut d'alimentation lié à sa carte mère, la sortie 5 volts usb étant limitée en courant par résistance série. Le bloc d'alimentation du hub n'a pas cette limitation.
Le câble spécifique. Casio livre un joli câble USB, la petite prise côté appareil étant évidemment très spécifique. Il est utile d'en avoir un supplémentaire pour utiliser l'appareil à la maison et au travail. Depuis 08/00, ce câble est enfin disponible en pièces détachées.
Le branchement sur l'USB n'alimente pas l'appareil !
Le usb récalcitrant
Sur divers PC, en particulier des portables récents, le Casio n'est
parfois pas vu sous Windows. Le port usb est bien déclaré, tout
autre périphérique usb est immédiatement trouvé
(imprimante, clavier, joystick, souris,
), et le driver est recherché,
sauf pour le Casio.
Sur le petit afficheur, en mode rec, "usb " apparaît bien et
le viseur lcd s'éteint normalement. Aucun driver ne peut résoudre
ce problème car le Casio n'est pas identifié.
Il n'y a pas à ma connaissance d'autre solution à ce problème
d'incompatibilité que de rajouter un hub ou de tester sur un autre pc.
Ce n'est pas une panne mais une anomalie de conception. La sortance en courant
n'est pas en cause, le Casio ne tire pas de puissance sur le port usb.
Il est totalement inutile d'alimenter par l'extérieur si les accus sont
assez chargés pour ne pas flancher pendant le transfert usb, cela n'a
rien à voir avec ce problème.
Il est très curieux que deux touches aient été affectées
à ces fonctions gadgets IrDA, "Transmit " et "Receive "
qui ne peuvent pas être simplement destinées à échanger
des clichés entre deux photoscopes par protocole IrTran-P !
La seule autre application pratique est l'envoi des photos sur imprimante, mais
la résolution est divisée automatiquement par dix (640*480), sans
pouvoir influer sur ce facteur.
Aucune information n'a filtré pour le moment, il faut attendre pour
l'exploiter.
Pour cela il faudrait que Casio publie quelques documents techniques.
Dans l'état actuel rien n'est possible, sauf à désassembler
et patcher le firmware 1.002.
Les commandes par le port série
Les codes de commande par le port série, qui manquaient tant les premiers mois de la sortie de l'appareil, sont enfin disponibles. La commande est très simple, une seule lettre ascii commande une action. Le tableau suivant est extrait de la page complète Dicasoft (voir liens). Il se trouve maintenant avec facilité de très nombreux programmes pour commander le QV-3000, sous Windows, sous Linux, par un Palm, une HP 48. Les spécifications et les sources sont disponibles, ouvrant la voie à toutes les applications scientifiques et techniques. Mais pourquoi donc a t'on besoin d'utiliser une télécommande
logicielle ? Ce n'est évidemment pas pour faire de la photo de
famille ou de voyage mais pour des applications scientifiques, sur pied
ou sur monture derrière un télescope ou un microscope. Le déclenchement se fait par un timer, ou un capteur (microphone, barrière optique ). |
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Casio a réalisé des mises à jour du firmware, en particulier pour compatibilité avec le Microdrive IBM de 1 Gb. La version en cours en 12/00 est la 1.002 Vous la lisez en allumant avec SET
appuyé. C'est la version du firmware 1.002 du 16 mai 200 à 15 h 03, mais le Gmenu est plus ancien. Si vous n'avez pas ces panneaux, vous êtes en version 1.0, upgradez ! |
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L'installation est très simple et
bien documentée dans les liens. Faites bien attention de ne pas tomber
en panne d'alimentation pendant les 30 secondes de l'upgrade, cela serait
fatal (retour en SAV).
Bien copier le fichier "qv300ex.bin " dans la racine et pas dans
"DCIM ". Effacer après l'upgrade.
Il semble que l'un des changements majeurs de l'upgrade 1.002 soit la sensible amélioration en pose longue, en particulier pour les vues de nuit. Qui aurait constaté d'autres changements ?
1 *** Pas de visée par image sur USB.
Problème firmware mineur. De même, pas de possibilité
trouvée de transférer l'image visée par l'USB ce qui pourrait
aider pour la mise au point manuelle (l'image est meilleure qu'en entrant sur
une carte TV en "video in " Pal), pour la photo technique en local,
surtout en macro.
Problème insoluble.
2 *** Pas d'indication distance pour la mise au point manuelle.
Problème firmware majeur. Ce mode est donc inexploitable, il
est impossible de faire la mise au point sur l'afficheur, il faudrait absolument
une indication. Cette carence paraît inexplicable, le capteur de réglage
de distance existe bien, l'information est sauvée et disponible a posteriori
dans le format EXIF.
Problème insoluble.
3 *** Pas moyen d'afficher le facteur de zoom.
Problème firmware moyen. Dans le manuel l'affichage X2 correspond
simplement au mode gadget du zoom numérique.
Cette carence paraît inexplicable, le capteur de réglage de zoom existe
bien, l'information est sauvée et disponible a posteriori dans le format
EXIF.
Problème insoluble.
4 *** Pas de prise synchro flash.
Problème conception majeur. Aucune solution possible à
ce problème. (sauf à bricoler un affreux adaptateur, comme déjà
signalé).
Corrigé sur le QV 4000
5 *** Portes fragiles.
Problème conception moyen. La porte de protection
des prises est fragile, les articulations sont en plastique très léger.
Il faudra manipuler avec beaucoup de douceur. La trappe mémoire est dure
à ouvrir, heureusement qu'elle ne sera manipulée que rarement.
La trappe à piles est mieux réalisée, mais le verrou ne
revient pas seul, il ne faut pas l'oublier sous peine de perdre les piles en
pleine action...
6 *** Montage très médiocre des prises.
Problème conception moyen. Le montage des prises manque beaucoup
de qualité, elles sont très mal alignées sur la découpe
de moulage. Le jack d'alimentation n'est pas bien centré, il force. Il
faut parfois ajuster au bistouri. Soyez très doux avec les connecteurs, ce sont
des sources de nombreuses pannes demandant un retour SAV.
7 *** Pas de bague d'adaptation.
Problème conception majeur. Le pas de vis interne de 40.5 mm
sur le boîtier plastique, est trop près du tube mobile porte-objectif,
rendant la réalisation d'une bague d'adaptation délicate. Casio
aurait pu faire l'effort d'un filetage externe, avec bague mobile enjoliveur,
ce qui aurait résolu tous les problèmes sans augmenter sensiblement
le coût. Il faut passer par un adaptateur qui est un vrai montage à la
Shadok (voir liens), alors qu'une bague d'origine sur le boîtier aurait nuit
à l'esthétique mais beaucoup amélioré l'agrément. Problème
résolu avec les suivants!
Consolez-vous, ce n'est pas mieux chez les concurrents...
° Une petite bogue sans grande importance. Le Casio possède un détecteur de verticalité pour orienter automatiquement les images, mais l'orientation est perdue si vous les protégez. En déprotégeant elle revient
° Une grosse bogue sur le format de la date, voir la première page " réglages ".
Perte de mémoire en effaçant des images ? Il faut éviter les effacements d'images à répétition, la mémoire se "mite " (se morcelle), l'espace se rétrécit peu à peu, le temps de sauvegarde augmente. Il faut reformater pour récupérer toute la capacité. Remarque Les images de l'afficheur lcd montrent quelques-uns des nombreux affichages. Elles ont été obtenues très simplement, en utilisant le câble vidéo et en faisant une capture Twain, avec PaintShop Pro. L'entrée vidéo de la carte Miro PC TV convient parfaitement. Les images sont très dégradées par une très grosse compression, pour être inférieures à 5 ko, en réalité elles sont très piquées et parfaites. Il faut une très bonne vue ou des lunettes pour lire toutes les indications, surtout avec des lumières parasites sur le petit afficheur. |
Contrôle à distance du déclenchement par infra-rouge
Il est évidemment simple de faire un contrôle à distance en envoyant un "B " au port série par un petit microcontrôleur comme un PIC, mais cela nécessite une boîte supplémentaire avec des piles, plus un fil vers la prise série très fragile. C'est une mauvaise solution. Est-ce que quelqu'un connaît le protocole de ce stupide IRDa après un désassemblage du logiciel 1.002 ? Personne n'utilise l'IR pour décharger des images dans un autre
QV-3000 ou une imprimante, aussi ce serait un rêve de l'utiliser
par une télécommande TV RC5 très économique.
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Je n'avais pas pris ce matériel au hasard. J'avais des critères précis et j'ai étudié soigneusement l'offre des 3 Mpixels printemps 2000.
En 2000, avant de prendre la décision d'achat d'un 3 MPixels, il fallait faire un bon grand choix : ° Soit : Photoscope avec Microdrive 340 Mo ou 1 Gb, budget autour de 1500 euros, autonomie 270 ou 800 Photos. Il y en a très peu ! ° Soit : Photoscope avec carte 128 Mo et solution de transfert portable (Digital Wallet ou PC portable), budget double, autonomie 100 photos entre transferts, mais illimitée si transfert. Il y en a beaucoup! |
J'ai signalé en détail tous les défauts principaux de ce matériel :
Manque cruel d'affichage de la distance et diaphragme en manuel.
Manque d'affichage du facteur de zoom.
Manque d'une synchro flash (corrigé QV-4000).
Problème de la bague d'adaptation (corrigé QV-3500 et 4000).
Pour le reste, il est excellent et constitue un très bon choix avec
son Microdrive. L'aspect du moulage plastique du boîtier est acceptable,
même s'il ne rivalise pas avec une coque magnésium. Le dessin est
classique et discret, moins beau qu'un Olympus ou qu'un Canon, et très
loin des formes futuristes vite démodées. La réussite de
ce produit vient de l'intégration de très bons éléments,
l'optique Canon, le CCD Sony 3 MPixels et une électronique soignée
gérant au mieux l'énergie. L'autonomie réelle, de 100 clichés
avec des NiMh a été une vraie surprise.
Le piqué de l'image est très bon, la qualité des images
compressées à 1.3 Mo est vraiment surprenante.
Pérennité des modèles
La durée de vie commerciale du QV-3000
(03/00 à 06/01) a été de plus d'un
an, un record !
La durée de vie commerciale du QV-3500 produit
de transition a été de 6 mois. (05/01
à 11/01).
La durée de vie commerciale du QV-4000 , (sortie
09/01) a été de 9 mois.
La durée de vie commerciale du QV-5700 , (sortie
09/02) est estimée à 9 mois.
Les nouvelle génération d'objectifs et de capteurs impliquent une nouvelle gamme de boîtiers chez tous les fabricants.
Remplacement du QV- 3000
Utilisé de avril 1998 à janvier 2002
Remplacé par un Olympus C 4040,
remplacé en décembre 2002 par un Olympus C5050.
Voir ici les raisons du choix dans la page Olympus
Matériel trop ancien, tous liens périmés, supprimés !
Pas de liens à maintenir