Cartes mémoires
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Maj : 04/11/2024
Les mémoires d’aujourd’hui
Cette page historique pour les archéologue, sest devenue bancale car elle traitait de tous les formats anarchiques des premières mémoires au début du numérique. Fort heureusement, aujourd’hui la situation est décantée et stabilisée.
Il n’existe plus en pratique que deux (tendant vers un) formats de mémoires, il est inutile de noyer le lecteur avec des technologies disparues, j'en ai supprimé l'évocation, sauf pour le Microdrive qui fut un brillant mais fugace météore.
Les mémoires < SD >, maintenant micro SD, dominent largement le marché avec des formats de plus en plus petits mais rétro compatibles grâce à de simples adaptateurs,.
Elles ont des
capacités gigantesques, grandes vitesses et prix dérisoires.
Elles sont utilisées dans tous les appareils grand public, photo, téléphones, tablettes, et les énormes quantités produites expliquent les remarquables rapports performances/prix.
Il reste un petit secteur de niche, réservé aux matériels professionnels, les < Compact Flash > qui offrent grandes vitesse et fiabilité mais qui sont beaucoup plus encombrantes et donc incompatibles avec la miniaturisation croissante. La quantité de CF vendues est infime par rapport à celle des SD.
Les mémoires SD (Secure Digital)
Ce format très populaire à cause de sa petite taille est parfaitement adapté aux petits matériels. Il a été lancé en 2000. La miniaturisation des produits a amené les constructeurs à décliner des encapsulages de plus en plus petits (mini SD, micro SD,…) en utilisant les mêmes puces EEPROM. C’est une très bonne approche, car il existe des adaptateurs pour passer à la taille SD standard (24.0mm x 32.0mm x 2.1mm, masse 2 grammes).
Les SD sont les meilleurs choix pour les multiples petits appareils et smartphones. C'est le média d'avenir !
Il est très heureux que les SD aient écrasé le reste du marché, il existe très peu d’exemples dans l’industrie d’une telle suprématie absolue d’un objet, le consommateur à tout bénéfice d’un produit extrêmement concurrentiel bénéficiant d’une recherche de pointe permanente, sortant en masses colossales.
Les sous formats SD mini, micro et à l'avenir encore plus petits...
Les variantes des SD sont électroniquement rétro compatibles |
Taille des mémoires actuelles en mm |
Les Vitesses des mémoires
Attention aux très grands écarts de vitesse entre les produits d'entrée de gamme sans marque et les mémoires certifiés par un constructeur sérieux. Les choses se compliquent maintenant.
Du temps des 512 Mo, personne ne communiquait sur la vitesse, le choix était facile. Ces mémoires étant maintenant utilisées aussi dans des smartphones très rapides il a fallu considérablement accélérer les transferts sous peine de plantage, surtout en vidéo.
En 2004, les constructeurs sortaient des 45X, 60X, 80X , en 2006 des 150 X...
La vitesse de base pour le calcul était de 1X = 150 ko/s, un peu plus rapide en lecture qu’en écriture.
Ces notions sont abandonnées, les tailles mémoires explosent, les prix baissent, de nouvelles normes sont utilisées.
Il existe de nombreux sites qui testent les vitesses des mémoires et mettent à jour les dénominations du moment. Cherchez "micro sd caracteristiques"
La vitesse est critique pour les reflex qui enregistrent d'énormes fichiers photo et vidéo a vitesse élevée.
Attention, dans un format donné, toutes les mémoires ne sont pas de qualités équivalentes, les plus récentes sont d'un meilleur rapport rapidité * capacité / prix |
SM - - - - SD - - - - CF
Les matériels oubliés du début du siècle (chapitre seulement historique)
Bruits, rumeurs bobards et désinformation, formats incertains et abandonnés
Aux débuts du numérique, pullulaient les informations et rumeurs sur tous les improbables futurs produits magiques qui n’existeront jamais et n’étaient que des d'effets d'annonces.
J’avais développé des chapitres qui actualisaient la description de nombreux systèmes exotiques et pleins de promesses, mais ils sont devenus en quelques mois des gadgets farfelus et déjà oubliés, souvent mort-nés. Ce texte n'avait plus de raison d'être, sauf à faire une nécrologie des systèmes abandonnés qui n'intéressent plus personne hors quelques archéologues technologiques.
Cela c’est un peu calmé, mais restez l’esprit ouvert devant la plupart des informations fantaisistes sur des produits magiques de demain.
Quelques formats heureusement disparus des débuts du numérique :
xD Picture Card : Les petites mémoires xD-Picture Card, lancées par Fujifilm et Olympus étaient exotiques, en retard sur les SD, et sans avenir. |
MMC (MultiMediaCard) :
Plus anciennes que les SD, elles se trouvaient sur les petits appareils d'entrée de gamme. La taille est identique à celle des SD (mais moins épaisse), avec un contact en moins.
Moins polyvalentes et moins diffusées que les SD, elles évoluaient peu et ont disparu.
Smart media : Format mort.
Memory Stick Sony : Format exotique propriétaire Sony sans aucun avenir (autre que sur les anciens matériels Sony).
Le Microdrive, la révolution IBM en 2000 (chapitre seulement historique !)
En 2000 IBM avait créé une véritable révolution en introduisant cette remarquable famille des disques durs qui s'adaptaient parfaitement aux photoscopes, enlevant tout intérêt aux autres types de mémoires, de petites capacités et très chères. C’était un exploit technologique d’horlogerie fine. Il n'existait aucune autre mémoire d'une telle capacité. Depuis la situation a beaucoup évolué ! En 2000, le modèle du moment était le 340 Mb. Fin 2001, IBM a sorti le 1 Gb, capacité révolutionnaire et fabuleuse... Rappel historique : L'ancêtre glorieux, le disque dur PCMCIA 3, que seul Canon avait retenu pour le Powershot 600, était aussi une révolution en 1998, avec ses remarquables 170 MB pour l'époque.
CompactFlash Type I and II Il existe deux formats d’épaisseur très différente ! Le plus ancien, "épais" est le type 2 d’épaisseur 5 mm (exemple Microdrive). Tout cela est depuis longtemps oublié. |
Vue radiographique Exceptionnellement, je ne suis pas l’auteur de cette image RX, |
La résistance du disque
Certains s'inquiètaient de la fragilité du média. Si le photoscope tombe sur un sol dur, il est probable que le Microdrive ne sera pas le seul cassé...
Il vaut mieux le manipuler le moins possible et ne jamais le vriller ni le prendre par les faces, la probabilité de panne sera alors acceptable.
Le 1 Gb avait été certifié par la Nasa qui l'a utilisé en 2001 dans les missions spatiales, les grosses mémoires statiques n'existaient pas.
Il y a eu toutefois trop de pannes sur ce disque avec retours en SAV, il est évident qu'une telle mécanique extraordinaire était bien plus fragile que des mémoires inertes.
Bruits et vibrations : Le Microdrive ne vibre absolument et le bruit est presque imperceptible.
Performances, consommation : Chapitre supprimé, matériel obsolète.
Quand les Microdrives étaient la solution miracle
Avant 2001, pour celui qui avait besoin de capacité autonome, en particulier pour le voyage, le Microdrive IBM de 340 MB et surtout 1 Gb était la seule solution réaliste, hormis celle des "mange-mémoires ".
Vers mi 2001, tout a changé, les prix des mémoires se sont écroulés, les CompactFlash de 512 MB se sont généralisées. Parallèlement à l'arrivée de nouveaux capteurs, le choix s'est alors beaucoup plus ouvert.
Fin 2002, Les prix des Microdrives 1 GB et de la carte 512 MB sont devenus voisins, vers 300 €. Dans ces conditions, le Microdrive n'était plus le bon choix pour des raisons de fiabilité. IBM a décidé d'abandonner toute la fabrication des disques durs et a cédé en 2002 son activité à Hitachi.
En 2003, la CF 1 GB est passée sous les 300 €, le choix était les "xD Picture Cards " qui n'avaie pas encore le bon rapport taille/prix pour s'aligner, mais tout change très vite...
mi 2003, Hitachi annonçait les Microdrives 4 Go, ensuite tout a explosé, les prix des mémoires en chute libre ont ruiné la carrière des petits disques...
Le marché des mémoires évolue plus vite que celui des photoscopes. Les mémoires du début étaient petites et chères, maintenant elles sont de capacités énormes à faible coût.
Le problème de sauvegarde des photos en voyage ne se pose plus maintenant.
Les anciens vide mémoires (ou mange mémoires)
Pour les photographes voyageurs, un dispositif de vidage de carte accompagnant le photoscope était le seul choix aux débuts du numérique, car les mémoires étaient très chères et de très petite capacité. Ils étaient l’alternative au PC portable qui reste la meilleure solution si l'on accepte le poids et le volume supplémentaire en voyage.
Principe des "vide mémoires " : L'idée astucieuse avait été de rassembler dans un petit boîtier un disque dur de portable 2.4 pouces en boitier USB avec une interface minimaliste pour se connecter au photoscope et ensuite au PC, et une batterie. Ces matériels étaient (relativement) chers à leur introduction vers 1998 avec un disque de quelques dizaines de Go, mais la baisse des prix et l’explosion des capacités a vite fait oublier ces concepts fugaces. Ces vide mémoires sont vite devenus obsolètes et ont disparu en quelques années, écrasés par les mémoires SD.