Analyseur de réseau vectoriel NanoVNA-F V2 |
Maj : 23/05/08
Abstract :
Résumé : Après des années d'expérimentations laborieuses sur des équipements obsolètes datant de la Guerre froide, lourds, surdimensionnés, coûteux et sujets à des dysfonctionnements, j'ai finalement opté pour des outils de dernière génération. Parmi ceux-ci, le NanoVNa s'est avéré être une agréable surprise, offrant des performances remarquables à un prix abordable.
|
Un VNA (Vector Network Analyzer) et un SA (Spectrum Analyzer) sont deux instruments de mesure différents utilisés en hyperfréquences.
Le VNA est utilisé pour mesurer les paramètres de réseau tels que la réflexion, la transmission et l'impédance d'un circuit sur une large bande de fréquences. Il est capable de mesurer à la fois l'amplitude et la phase des signaux réfléchis ou transmis.
Un VNA est souvent utilisé pour caractériser les circuits RF tels que les filtres, les amplificateurs et les antennes.
Le SA est utilisé pour visualiser la densité spectrale de puissance (DSP) d'un signal RF. Il mesure l'amplitude des signaux RF sur chaque fréquence et affiche la DSP en dBm/Hz ou dBm/MHz. Un SA est souvent utilisé pour mesurer la puissance d'un signal RF, trouver les fréquences porteuses d'un signal modulé ou rechercher des interférences RF.
Les VNA sont plus utiles pour les mesures de réflexion et de transmission, tandis que les SA sont plus utiles pour les mesures de spectre et de puissance. Les VNA sont généralement plus précis et ont une résolution plus élevée pour les mesures de paramètres de réseau, tandis que les SA sont plus rapides pour les mesures de DSP et ont une plage de fréquences plus large.
Dans l'ensemble, le choix entre un VNA et un SA dépend des exigences spécifiques de la mesure et de l'application. Les deux instruments sont complémentaires et peuvent être utilisés ensemble pour obtenir une caractérisation complète d'un circuit RF.
Le NanoVNA-F V2 est un petit appareil de mesure pour amateurs, dont les performances sont remarquables par rapport à son prix. Les chinois ont copié et amélioré les travaux open source d'un japonais nommé <edy555>, pour mettre sur le marché de nombreuses variantes. Cependant, il est important de ne pas choisir les modèles d'entrée de gamme qui sont souvent médiocres, avec un écran trop petit et des pièces de rebut, et qui ne montent pas très haut en fréquence.
Le modèle NanoVNA-F V2 est considéré comme le meilleur choix du moment. Il monte jusqu'à 3 GHz et coûte environ 130 €, ce qui est un excellent rapport qualité-prix. Il est livré avec de nombreux accessoires de qualité. Il est important de noter que certaines versions ont des prises N, mais il faut faire attention, car les câbles rigides et de gros diamètres peuvent créer des contraintes fortes qui peuvent casser le raccordement avec le circuit interne. Il faut donc renforcer la fixation mécanique des deux prises N et les solidariser.
Ce matériel convient aux petits bricoleurs radioamateurs plutôt qu'aux laboratoires professionnels avec des budgets énormes qui travaillent sur des projets de pointe. Comparé à des matériels HP abandonnés, le NanoVNA-F V2 est plus pratique et plus moderne. Les côtés positifs de cet appareil sont nombreux : son prix abordable, la communauté très active qui l'utilise, son encombrement léger, sa consommation d'énergie réduite, sa capacité à effectuer des mesures simplifiées de TDR, sa fiabilité grâce à des composants modernes et une conception simple. En comparaison, les anciens matériels de la guerre froide sont de moins en moins fiables, leurs composants sont très spécifiques, les circuits, les condensateurs et les afficheurs sont souvent en panne, et les connecteurs s'oxydent facilement.
Il existe des matériels plus modernes et performants chez les grands constructeurs, mais leur prix élevé les rend peu adaptés aux petits bricoleurs. Les côtés négatifs du NanoVNA-F V2 incluent le fait qu'il ne monte pas très haut en fréquence et qu'il n'est pas très rapide pour suivre sur PC l'évolution d'un dispositif en étude. Chaque segment de 101 points prend 1,5 seconde et si la résolution est augmentée, le temps sera proportionnel au nombre de segments. Le logiciel PC <nanovna-saver> peut être capricieux avec des plantages, il est donc important de suivre les mises à jour. Il existe également d'autres logiciels, mais ils semblent moins pratiques.
Lors de l’achat, pensez à rajouter pour quelques euros la très astucieuse petite plaquette de démonstration de l’abaque de Schmidt "RF Demo Kit".
Ce chapitre ne vise pas à être exhaustif sur l'abaque de Schmidt, qui est un sujet abordé dans de nombreuses autres sources. Nous allons plutôt nous concentrer sur une utilisation simpliste du VNA (Virtual Network Analyser) pour comprendre et optimiser une antenne. Le logiciel permet d'afficher trois représentations du coefficient de réflexion S11 : l'abaque de Smith, la puissance de retour, et le VWSR (Voltage Standing Wave Ratio), ainsi que le gain en transmission S21. Cet outil est très utile pour adapter les impédances, mais l'abaque seule ne suffit pas à comprendre le fonctionnement d'un dispositif. Il est important de se référer aux autres courbes pour obtenir une vue d'ensemble.
Une antenne "parfaite" aurait son point sur l'abaque près du centre, ce qui signifie qu'elle est bien adaptée en impédance, comme une charge de 50 Ohms. Cependant, elle devrait également avoir un pic de résonance élevé autour de la fréquence d'intérêt pour rayonner efficacement. La géométrie de l'antenne affecte également d'autres paramètres, tels que la bande passante, la polarisation et la directivité, mais nous n'en parlerons pas ici. Il convient de noter que la partie basse du diagramme de l'abaque représente une impédance capacitive, tandis que la partie haute représente une impédance inductive. Cela signifie que l'antenne peut présenter des comportements capacitifs ou inductifs à différentes fréquences, ce qui peut affecter sa performance. En somme, l'abaque de Schmidt est un outil puissant pour comprendre et optimiser les antennes, mais il est important de le compléter avec d'autres courbes et paramètres pour obtenir une vue d'ensemble. |
Interprétation des courbes suivantes
Toutes les valeurs absolues sont en dBm, on ne parlera de dB que lors de soustraction de courbes pour comparaisons.
<S11> : coefficient de réflexion à l'entrée lorsque la sortie est adaptée, c'est la courbe d'adaptation.
<S21> : coefficient de transmission direct lorsque la sortie est adaptée.
Dans un monde parfait, en utilisant un VNA (Virtual Network Analyzer), on peut obtenir des mesures précises de l'adaptation d'une antenne en impédance et de son coefficient de réflexion S11. Pour cela, on peut calibrer l'appareil sur une ligne ouverte ou fermée (Z = infini ou 0 Ohm), ce qui permet d'obtenir une réflexion totale à phase constante ou opposition, renvoyant toute la puissance vers l'entrée du générateur. On peut alors régler la référence à 0 dBm.
En chargeant la ligne avec une charge adaptée parfaite, qui absorbe toute la puissance, il ne devrait y avoir quasiment aucun retour, et S11 devrait descendre très bas, généralement en dessous de -40 dB (relatifs au 0 dBm). C'est ce que l'on appelle le plancher de référence, et c'est la limite donnée par la qualité du matériel. Il est également possible de tester la qualité de ses charges 50 Ohms et leur plage utilisable en utilisant cette méthode.
En chargeant la ligne avec une antenne, des résonances peuvent apparaître sur une large bande de mesure. Si l'antenne est bien conçue, S11 plonge à la fréquence d'accord, qui est la seule qui nous intéresse. Il est possible de mesurer la plage d'accord à 3 dB autour de ce minimum en resserrant la bande d'examen. La calibration est indispensable pour obtenir des valeurs fiables, et elle peut être mémorisée dans plusieurs tables en fonction du contexte.
Pour comprendre le fonctionnement d'une antenne sans étudier la théorie complexe qui l'entoure, il est possible d'utiliser un simulateur d'antenne. Les simulations sont très proches des vraies mesures.
Le diagramme de rayonnement d'une antenne est très important, car l'énergie est répartie de manière très différente d'une géométrie à l'autre. Une analogie simpliste est celle d'un phare qui concentre l'énergie d'une petite lampe dans un faisceau fin et puissant grâce à une lentille de Fresnel. Un simple brin est omnidirectionnel, tandis que les antennes multi-éléments sont directives.
Quand on construit une antenne, le passage du prototype à l’analyseur de spectre (voir SignalHound ), ou de réseau comme dans cette page, montre les multiples choix, suivant la disposition du plan de masse et la polarisation (horizontale, verticale, circulaire, …), la géométrie choisie. En plus de la raie calculée, beaucoup d’autres apparaissent liées aux divers modes de résonance, et le ROS (Rapport Ondes Stationnaires) est souvent décevant.
Si l’antenne est très pointue, elle résonnera sur le pic choisi, mais le moindre glissement de fréquence écroulera son rendement.
Si la géométrie privilégie un spectre à large bande passante, le gain sera faible. Un fil fin sera à bande étroite, la bande s'élargit avec l'élargissement de la largeur de l'antenne car la conduction se fait en surface.
Pendant les mesures, la proximité d’objets (comme la main) entrainera de profondes modifications des courbes.
Attention aussi aux interprétations erronées. Si l’on construit une antenne dans une boîte métallique, elle peut avoir des courbes relevées parfaites, mais elle n’émettra strictement rien, cela pour dire que ces mesures ne sont qu’une partie du test d’antennes.
L’analyse du rayonnement, antenne en situation est bien plus complexe et déterminant pour estimer les performances.
Si l'espace disponible est limité et qu'il est impossible de monter des contrepoids idéalement positionnés tels qu'une ground-plane, il est possible d'utiliser du fil téléphonique isolé pour réaliser des contrepoids distribués au mieux et pliés dans le boîtier afin d'éviter les courts-circuits. Bien que les performances ne soient pas exceptionnelles, le résultat sera meilleur qu'avec aucun contrepoids du tout. Il peut être difficile de mesurer la performance de l'antenne à la base en utilisant un analyseur de réseau vectoriel, mais cette étape est indispensable pour optimiser au mieux les réglages.
La calibration
Afin d'obtenir des mesures fiables et précises, il est important de suivre une procédure de calibration avant de mesurer un composant (DUT = Device Under Test). La calibration doit être effectuée chaque fois que l'on change de bande de fréquence ou que l'on ajoute des câbles pour tester un matériel. Il est également possible de sauvegarder et de rappeler plusieurs profils de calibration pour gagner du temps.
Le risque électrostatique
Les décharges électrostatiques peuvent endommager gravement le matériel électronique, notamment lors de la manipulation de MosFets, de l'utilisation du SignalHound et du Nano VNA. Pour éviter ce risque, il est fortement recommandé d'utiliser un tapis antistatique relié à la terre, idéalement par une prise secteur. Il convient également de veiller à la qualité de la mise à la terre de l'équipement. Les PC portables présentent un risque accru car leur sortie 19,5 V est flottante et la mesure entre le négatif de l'USB et la masse du VNA par rapport à la terre fluctue de quelques dizaines de volts, tandis que les charges statiques sont en kilovolts, largement suffisantes pour endommager l'entrée d'un VNA ou d'un analyseur de spectre. Il est donc essentiel de prendre les mesures nécessaires pour éviter les décharges électrostatiques.
La liaison entre le tapis et la terre est prévue avec une résistance du MOhms pour réduire les risques d’électrocution de l’opérateur. Cela semble énorme mais approuvé par les professionnels comme HP.
Les prises SMA sont également sujettes aux risques d'endommagement en cas de mauvais serrage, qui peut empêcher la conduction sur la masse et entraîner des claquages statiques. Il est recommandé d'utiliser une clé dynamométrique dédiée pour serrer correctement les prises SMA, sans forcer. |
Enfin, lors de la mesure de longues antennes, il est important de prendre en compte les potentiels destructeurs qui peuvent être présents. Une protection à l'entrée par deux diodes BATxx montées tête bêche sur deux embases SMA peut éviter les dommages causés par ces potentiels destructeurs sans perturber les mesures en décamétrique.
Constance du produit Longueur * Fréquence
Antenne quart d’onde décrite plus loin, L = 0.173 m, F = 428 MHz : L * F = 0.173 * 0.99 * 428 = 74
La relation générale Lambda = c /F, montre cette proportionnalité :
Avec L = longueur physique, k étant le nombre de d'ondes entières, la longueur équivalente Lambda = L/ k
Nous sommes en quart d’onde, il faut donc multiplier la longueur physique par 4 et tenir compte du facteur de raccourcissement d'environ 1%, <L> longueur équivalente est plus grande que la longueur physique :
Nous vérifions ainsi le produit cité en début de chapitre (F en MHz) : L * (1.01) * 4 * F = c ---> L * F = c /(1.01 * 4) = 300 /4 = 75
Nous retrouverons plus loin la même proportionnalité dans les câbles coaxiaux qui ont un facteur supplémentaire dépendant de la nature de l’isolant, la constante diélectrique relative <εr>.
Antenne ressort courte du HC12 En enroulant une antenne quart d’onde sous forme de ressort, la fréquence baissera ; le diamètre et l’espacement des spires jouent aussi, il faudra partir d’une longueur de fil double pour arriver à l’accord voulu. La forme ressort sert simplement à diminuer l’encombrement La version courte résonne sur 490 MHz |
|||
Antenne ressort longue du HC12 La version longue résonne sur 363 MHz. Cela tombe dans une plage utilisée en Asie pour les télécommandes mais n’a rien à voir avec notre bande UHF. Chaque HC12, est livré avec une antenne ressort centrée au hasard et sans plan de masse, donc le rendement sera très mauvais. Il faut toutefois nuancer, il n’y a pas de plan de masse structuré stricto sensu, mais le circuit du HC10, la batterie ou le câble d’alimentation constituent un palliatif de contrepoids difficile à caractériser et dépendant de la position de l’antenne axiale ou perpendiculaire à la plaque. La simple mesure de la fréquence de résonance du ressort n’est qu’un des éléments. |
|||
Construction de ressorts En fin de page, recettes de cuisine pour construire des antennes enroulées. |
|||
Dipôle "parfait" 2*17 cm Résonance 428 MHz -> R = 50 Ohms et pas de composante réactive -> ROS parfait Considérons le quart d’onde linéaire, c’est un bout de fil cuivre (diamètre 1 mm) vertical de 17.3 cm. On doit appliquer un facteur de raccourcissement, du aux capacités réparties du brin d’antenne, autour de 0.98 suivant le diamètre, donc rallonger le brin de plus de 10%, pour le recouper délicatement ou créer des spires lors des mesures finales. Il vaudra mieux utiliser ces simples bouts de fil pour augmenter très sensiblement la portée |
|||
Ce même dipôle parfait 2*17 cm au bout de 50 cm de câble Résonance 424 MHz -> R = 59 Ohms + capacité 14.6 Ohms La fréquence est plus basse à cause de la capacité parallèle répartie du câble (très haute qualité, hyper). |
|||
TDR (Time Domain Reflectometer) Un VNA peut être utilisé comme TDR (Time Domain Reflectometer) pour analyser un réseau, en particulier pour caractériser des câbles. Cependant, ces mesures de TDR sont plus délicates qu'il ne semble et il est important de consulter les datasheets pour connaître le type d'isolant et le coefficient de vélocité du câble. Une plage quelconque de fréquences peut être utilisée pour ces mesures, mais il est recommandé de monter haut en fréquence pour obtenir un WSR (rapport signal/bruit) plus élevé et faciliter le positionnement des curseurs sur les pics. Pour la localisation des défauts (DTF Distance to Fault), il est possible d'affiner la trace avec un filtre passe-bande en accédant au menu Transform : Display/Transform/lowpass impuls/back/transform on/velocity factor 66x1. Il n'est pas possible de mesurer la première résonance en bande basse avec ce VNA car il ne descend pas assez bas et le VSWR (rapport d'ondes stationnaires) est énorme dans ces plages. Si le câble est court-circuité, cela provoque un décalage d'une demi-période (changement de phase de Pi radians). Par exemple, pour un exemple entre 2,9 GHz et 2,95 GHz avec des curseurs placés sur les pics, le décalage est d'environ 14 MHz (mesure sur 2 périodes). Le pic 1 est donc sur la 207ème résonance et le pic 2 sur la 209ème. La relation entre la longueur d'un câble coaxial et sa fréquence de résonance est donnée par la formule suivante :
L est la longueur du câble en mètres L = (0.66*3*108)/(4*14*106* √(2.29)) = 7.15m Ce câble coaxial dont la fréquence de résonance est de 14 MHz et la constante diélectrique relative εr=2.29 mesure bien 7,15 mètres. |
|||
Quart d'onde en cuivre large C'est une plaque de 13*3 cm. L'accord est sur 435 MHz, ce qui correspondrait à un brin un peu plus court que celui du dipôle précédent, vers 17 cm. |
|||
Quart d'onde gros diamètre + contrepoids -> Dipôle Nouvelle antenne taillée à peu près pareil (17 cm, deux brins), mais au lieu d’un câble d’électricien de 1 mm, cette fois utilisation de la gaine cuivre d’un coaxial rigide de 3.5 mm de diamètre |
|||
Antenne NRF24 C'est l'antenne caoutchouc de 10 cm livrée avec la petite carte NRF24. |
|||
Antenne WiFi caoutchouc 18 cm Centrée trop haut sur 2.74 GHz. |
|||
Antenne Baofeng en spectre large Antenne d'origine caoutchouc de 17 cm. Calibrage avec un jeu de de bouchons femelles. |
|||
Antenne Baofeng détail en VHF L'antenne est centrée trop bas, en 142 MHz |
|||
Antenne Baofeng détail en UHF Marqueur <1> en début de bande 430 MHz, marqueur <2> en fin de bande amateur 440 MHz. |
|||
Antenne Nagoya biBande NA-771 de 40cm pour Baofeng Investissement supplémentaire de 2.43€. Marqueur <1> en 144 MHz, marqueur <2> en fin de bande amateur 432 MHz. |
|||
Antenne Comet GP-6 en spectre large Cette antenne bibande a été installée en 2002 avec 20 m de très bon coaxial. Longueur 3.07 m. 4 radians. Elle est toujours fabriquée. |
|||
Antenne Comet GP-6 détail en VHF Bien centrée en milieu de bande VHF, couvre toute la bande amateur avec un excellent ROS. |
|||
Antenne Comet GP-6 détail en UHF Bien centrée milieu de bande UHF, couvre toute la bande amateur avec un excellent ROS. |
|||
Antenne fractale FR05-S1-R-0-105 Fabriquée par Ignion qui peut réaliser des designs à la demande. |
|||
Double quad Carrés de 30 mm de côté, gros fil de diamètre 1.7 mm, espacement 15 mm. Accord sur 2.42 GHz -> L=c/F = 300/2.42 = 124 mm |
Utilisation de la carte <RF Demo Kit>
Construction des antennes ressort
Il est important de noter que la construction d'une antenne enroulée peut sembler plus accessible que la construction d'un avion, mais cela ne signifie pas que c'est facile pour autant. Ces antennes peuvent être une alternative pratique aux dipôles ou quarts d'onde traditionnels dans certaines situations où la longueur pose un problème (17 cm en UHF). En ajoutant quelques tours à la base de l'antenne, on peut créer une self qui raccourcit la longueur totale. En continuant à enrouler, l'antenne prend la forme d'un ressort ou d'un boudin. On peut également replier le brin rayonnant pour l'adapter à un boîtier, bien que cela réduise le rendement de l'antenne. Dans tous les cas, l'utilisation d'un VNA pour accorder l'antenne est essentielle pour optimiser ses performances. Pour créer deux ressorts identiques à spires non jointives, il est possible d'enrouler deux longs fils simultanément sur un axe, puis de les dédoubler en finale. En étirant le ressort, la fréquence, baissera d'autant plus que les spires seront séparées. Il est important de noter que le diamètre d'enroulement aura une incidence sur les performances de l'antenne. Les fils fins de moins de 1 mm de diamètre doivent être évités, car la conduction se fait en surface. On peut également utiliser du fil gainé, sachant que l'isolant ou le tube de protection PVC qui entoure le ressort auront peu d'effet sur le rayonnement, mais baisseront la fréquence de l'antenne. |
---> Résultats à suivre |
Cette page a été créée suite aux essais de portée étranges avec mes HC12 ce qui a réservé quelques surprises avec les antennes. J’ai découvert ce petit NanoVNA que j’ai beaucoup apprécié.
Il existe de nombreux documents sur le Net consacrés aux antennes et à l’abaque de Smith, à creuser si le sujet vous intéresse.
Il faut encore le répéter, l’analyseur vectoriel est un très bon outil pour mesurer par exemple des filtres, mais dans le cas des antennes, il indique bien l’adaptation, mais absolument rien sur le rayonnement et l’efficacité, il faut donc éviter les conclusions hâtives.
(Brouillon en cours de rédaction)
Il existe un grand nombre de pages et de Youtube sur le sujet, il faut fouiller !
Site officiel : nanorfe.com/fr
Les schémas : github.com/nanovna-v2 ... oristopo.github.io
Users group et photo de la carte :
groups.io/g/nanovna-f-v2
Test : kerrywong.com
Document : wiki.electrolab.fr
De bonnes page sur le VNA :
Anciens matériels : radioamatreur belge ON5VL / VNA
Voir ses autres pages, dont : Mesures d'impédances au VNA : on5vl.org/trois-methodes-de-mesures-dimpedances-avec-un-analyseur-de-reseau-vectoriel-vna/
Le NanoVNA pour la caractérisation spectrale de dispositifs radiofréquences : connect.ed-diamond.com/Hackable/
Simulateur d'antennes : radioamateurs-france.fr