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     Autour des arcs       | 
    
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       Introduction  | 
     
       Maj : 21/10/2025 
 
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J'ai découvert le tir à l'arc au cours d'un séjour d'été en  camping-car dans le centre naturiste de la Sablière, en juillet 2008. J'ai  trouvé l'activité amusante en pratiquant les arcs d'initiation avec d'autres  débutants, mais sans plus. Un archer qui tirait en club, est arrivé avec  son  matériel olympique dans une valise et a monté son bel arc. 
  Ce fut la révélation, je me retrouvais parfaitement dans  cette technologie, j'ai pris ma décision : à la rentrée, je m'inscris en  club, j'investis dans un matériel de qualité et l'été prochain je veux que  toutes les flèches soient aussi dans le jaune !
J'ai maintenant le bon matériel, je m'entraine, mais la  progression est lente. J'ai commencé par un classique récurve avant les arcs à poulies.
Les chapitres suivant sont une approche  d'ingénieur sur divers points dont je n'ai pas trouvé de trace dans l'abondante  documentation que j'ai déjà lue.
Cette page ne vous apprendra en rien à mieux tirer à l'arc,  elle n'est destinée qu'à faire réfléchir sur quelques points de détails  particuliers.
Il existe une grande quantité de sites sur le tir à l'arc, mais ils souffrent d'un problème récurrent, ce sont le plus souvent des coupés-collés d'autres sites. Leur touche d'originalité se limite souvent à rajouter des fautes d'orthographe aux textes plagiés. Des informations non fiables se trouvent ainsi colportées. J'espère que vous ne trouverez ici rien de cela.
Je remercie les archers confirmés pour leurs critiques et commentaires en vue d'améliorer cette page de débutant.
 Test de la butée paille Décathlon
J'ai testé cette butée paille de tir avec circonspection, à mes débuts, avec un arc conventionnel peu puissant. Le prix est très bas comparé aux butées en mousse dure. Je voulais pouvoir m'entraîner aussi hors du club. Avec plus de pratique, j’ai abandonné l’entrainement seul et tiré exclusivement en club, c’est plus convivial et il y a toujours un copain compétent pour corriger les défauts du tireur et discuter réglages.
L'encombrement  d'un mètre carré et la faible épaisseur me convenait parfaitement, elle peut  rester dans le fond du coffre de la voiture. J'ai pris aussi le chevalet (de réalisation médiocre et trop  court), mais après seulement quelques volées, les flèches traversaient la butée  et ressortaient de plusieurs centimètres. Les pointes risquaient de s'émousser  en tapant dans le bois. Cette combinaison n'était pas bonne pour un arc adulte,  mais elle est bien adaptée aux arcs enfants de faible puissance.
  J'ai donc décidé de suspendre la butée au lieu de l'appuyer  sur le chevalet. Suspendre la butée a un autre avantage supplémentaire, elle  reculera lors de l'impact (d'autant plus que les câbles sont longs) en  absorbant une partie de l'énergie cinétique, ce qui diminue les contraintes sur  la flèche et dans la paille. Le vent peut la faire bouger, mais le déplacement latéral  sera insignifiant par rapport aux écarts du tireur.
Il n'est pas possible de faire simplement un trou dans les coins supérieurs pour fixer des anneaux d'accrochage, la structure en paille éclaterait.
 La meilleure solution est de ceinturer la butée avec une  sangle cousue pour répartir les efforts et l'empêcher de glisser. Voyez la  réalisation, cela fonctionne parfaitement. Il suffit de trouver des points  d'accrochage, comme portique de balançoires (en enlevant les bambins), buts de  football (attendre éventuellement la fin de la partie), avancée de cabane à  outils, branche d'arbre… 
  Il est évidemment impératif de ne pas la coller contre un mur  !
  Pour coudre la sangle autour de la butée il m'a fallu forger une longue aiguille  dans une corde à piano, mes aiguilles de voilerie étaient trop courtes. 
  Il faut nouer tous les points solidement. J'ai utilisé du  gros fil à voiles ciré  pour tout fixer et éviter que la sangle ne glisse.
  Pour ceux qui ne veulent pas se faire mal aux mains en  tirant le fil, il existe la solution très rapide de coller la sangle avec une cartouche  de silicone. 
Il faudra quand même renforcer les coins supérieurs avec du  fil.
L'ajout de la sangle cousue en renfort, sur  le périmètre, vue du coin haut gauche.  | 
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| L'autre coin, haut droit. | |
Arrière de la butée en début de vie, du temps où les flèchent ne ressortaient que de quelques centimètres (avec un arc de faible puissance).  | 
    
Les deux indispensables carrés de moquette  cloués en protection du centre, avant installation du blason (tir en plein air).   | 
    
Il existe une alternative à la sangle cousue en périmètre, qui est de réaliser une sorte de sac en toile de bâche ou en solide filet, d'un mètre carré. Cela permet de remplacer la butée sans aucune intervention et d'empiler des morceaux de moquette en protection.
 
 Arc puissant et solution propre
Si vous devez tirer avec un arc de plus de 30 livres, une telle butée est beaucoup trop légère. Avec un arc à poulies de 40 livres, à 30 mètres, la flèche traverse complétement une zone neuve (ne parlons pas du centre !) et l'empennage se déchire. Elle ne peut servir que de sécurité, en posant au centre une vraie butée solide de petit diamètre.
Il est aussi possible d'empiler deux butées légères (ce n'est vraiment pas cher), en laissant un espace, et renforcer le centre par quelques couches de moquettes dures en frontal (c'est du consommable).En passant à l'arc à poulies, beaucoup plus puissant, j'ai définitivement abandonné la butée légère pour passer sur une vraie butée solide Booster en mousse dure de 18 cm d'épaisseur et de diamètre 80 cm. Les butées mousse sont plus sérieuses mais ont le très gros inconvénient de coincer les flèches qui fondent la mousse et se collent. Elles sont très difficiles à extraire. Les butées en paille ou Stramit sont très supérieures mais trop lourdes pour être facilement transportées.
J'ai réalisé des séries de mesures afin de modéliser la  trajectoire des flèches.
  Le principe est simple mais la mesure délicate.
  Je règle l'arc pour centrer à 30 mètres.
  Sans retoucher le viseur, je tire à toutes les distances,  cible toujours à la même hauteur de l'oeil, soit : 20m, 15m, 10m, 5   m. 
  La valeur à 1m est estimée sans tirer avec l'aide d'un  copain, en se plaçant devant la   cible. Sa valeur est très importante.
  Ensuite 40m, 50   m. 
  Cela se complique pour les distances plus grandes car le  point d'impact descend très vite, mais il est  utile d'avoir les valeurs à 60 et 70 m pour affiner les équations. Il ne faut évidemment surtout pas toucher au viseur pendant  ces mesures !
L'astuce est de monter sur une table et des chaises, en  montant le point visé de la même hauteur sur une perche au-dessus de la butée,  ce qui évite de planter ses flèches dans la terre…
La très grande difficulté pour un titreur médiocre est de bien déterminer le centre de gravité des impacts ! 
 
 Supposons donc que nos mesures aient été suffisamment bonnes. Voici mes résultats (mais malheureusement pas assez précis) avec mon ancien Bowtech Constitution.Les valeurs a, b, c, y étant l'écart, et x la distance, sont celles de l'équation décrite à la suite : y = a x² + b x + c Viseur réglé pour tir à 30 m / Distance viseur œil 1 m / Hauteur du viseur par rapport à la flèche 8 cm  | 
    
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Principe de calcul
| Equivalence tir sans  résistance de l’air Loi de Newton : m = masse du mobile F somme des forces extérieures (dans le vide F = - m γ )  | 
    F = m * dv/dt dVx / dt = 0 dVy / dt = - γ  | 
  
| En vectoriel : V = ½ γ t² + V0 t | Soit sans résistance de  l’air           Vx= Vx0 Et par intégration Vy = - γ t + Vy0 = dy/dt  | 
  
| En intégrant une nouvelle fois : x = V0 cos α | et y = ½ γ t² + Vy0 t | 
| En éliminant le temps entre x et y : | y(x) = - ½ γ Vx0² x² + x tg α | 
| La constante rajoutée  correspond simplement à ce que la visée n’est pas dans l’axe de la flèche, ce qui donne en finale :  | 
     γ  = accélération de la pesanteur = 9.81 m s² V0 Vitesse de détachement de la flèche à la corde (vitesse initiale) α angle d’élévation pour une visée horizontale  | 
  
y(x) = a x² + b x + c  | 
    a=-1/2 * γ  / (V0² cos ² α) b= tan α c = constante fonction du décalage du viseur  | 
  
| Dans le système métrique, facteur 100 sur les décalages exprimé en cm : | y(x) = -0.14 * 10 -2 x² + 4.6 * 10 -2 x – 12 * 10 -2 | 
Tg α = b = 0.042467  =>  α  = 2.43°   | 
    V0² = 9.81 /  ( 2 * 0.127 *0.9982 *  10 -2 )   | 
  
| On a calculé la vitesse initiale (Vx+ Vy) et l’angle de départ α , donc | Vx0  =  V0   cos α = 62.2 * 0.9991 = 62.14 m/s Vy0 = V0 sin α = 62.2 * 0.9991 = 2.6372 m/s  | 
  
| Angle instantané de la flèche : |  Tan αx  = dy/dx = - γ  * x / (V0² cos ² α) +  tan  α = - 9.81 / 3511 * 0.9979 x + 0.046 = - 0.0280 x + 0.046  | 
  
| Portée en tir horizontal suivant l’angle d’élévation dans le plan horizontal | P = 2 * (V0² /   γ ) *  cos² α tan α  = ( 2 * 3511 / 9.81 ) / cos² α tan α = 715.8 / cos² α tan α  | 
  
| Hauteur maximale | P = 1/2 * (V0² / γ ) * cos² α tan² α | 
 Les courbes
Pour ceux qui n'ont pas envie de voir le détail des calculs, résultats graphiques sous Excel :
Cette première courbe montre simplement les écarts en  hauteur en fonction de la distance, valeurs mesurées et calculées d'après  l'équation de modélisation.
  Il manque les distances de 60 et 70 mètres (trop de chute, limite de portée, arc trop faible).
Les écarts entre les points réels (petits carrés bleus) et la courbe interpolée  viennent du fait que mon groupement était trop mauvais pour donner une valeur  plus précise.
Pour un bon archer, les points seraient parfaitement sur la  courbe.
Sur cette courbe en abscisses (axe x) distance en mètres de la cible, en ordonnées (axe y) écart en verticalité de l'impact :

Résultats des mesures
En partant de l'équation, il est possible d'obtenir très facilement une multitude de courbes, par exemple pour le tir 3D, les écarts de visée en fonction de la distance et l'angle de la cible.
Un petit exemple, élévation de la flèche en fonction de  l'angle de visée, par rapport à son plan de départ.
  On constate qu'a zéro degré, a distance est nulle, c'est  bien évident car la flèche ne peut que descendre sous son plan initial.
  Evidemment en tir à 45 degrés, la distance est maximale, ici à  360 mètres.
  Pour un tir à 90 degré, l'archer stupide vise au-dessus de sa tête  un jour sans vent, et la flèche revient se planter verticalement dans son crâne, ce qui explique la distance nulle.
On néglige ici la rotation de la terre… 

Portée fonction de l'élévation
 Autre approche plus intuitive montrant la simplicité de l'équation
Décortiquons cette petite équation de la cinématique de la  flèche. Supposons d'abord que le tir soit fait dans le vide, tout  est alors très simple !
  La vitesse horizontale est constante. 
  Le déplacement vertical suit la loi de la gravité : y  = ½ γ t²
  Avec "γ", accélération de la pesanteur = 9.81 ms2  et  "t" représentant le temps
  Comme la vitesse est constante car rien ne freine la flèche  (v = constante), le déplacement horizontal est proportionnel au temps
  x= V t ce qui nous donne pour le  temps : t = x/v
  soit : y  = ½ γ / V²   x²
En prenant la constante a = ½ γ /V², nous obtenons : y = a x²
La flèche tombe exactement comme une bille qui serait lâchée au point zéro (culmination pour un départ non horizontal)
L'équation que nous avons trouvée par interpolation tient compte des conditions réelles avec freinage de l'air. 
  C'est pour cela qu'un terme du  premier degré s'introduit (freinage proportionnel à la vitesse).
  Pour être plus précis, le  freinage a aussi une composante du deuxième ordre, mais faible par rapport à la  pesanteur.  Les composantes d'ordre supérieur  sont négligeables, comparées aux erreurs de mesure.
La constante vient du fait que le  tir n'est pas horizontal, et compense l'élévation maximale.
  Dans la formule interpolée sous  Excel, les signes sont inversés car la chute a été relevée en négatif (et en  centimètres).
Nous retrouvons l'équation finale :  y = a x² + b x + c  
Vérification simple du spine des flèches
Le spine détermine le degré de flexion de la flèche. Plus le spine est faible, plus elle est rigide.
La mesure est normalisée en posant la flèche sur des appuis distants de 28 pouces (= 71.2 cm) et en chargeant le centre avec une masse de 1.94 livres (= 880 grammes).
Le spine est l'enfoncement au centre (en millièmes de pouce), c'est tout !
Il est intéressant de tester les flèches ayant beaucoup tiré ou tapé dans le dur, une augmentation du spine d'origine montre un effondrement des caractéristiques mécaniques, le carbone s'effrite, l'aluminium s'écrouit, la flèche a alors gagné sa retraite et servira de tuteur pour les fleurs.
Je place  un petit laser perpendiculaire au centre de la  flèche, tirant un carton à graduations, fines fixé à la flèche par pinces  crocodiles. La lecture à la loupe du spot laser donne mieux que le dixième de millimètre. Le pouce  vaut 25.4 mm, le millième de pouce vaut ¼ de dixième de millimètre, une erreur  de lecture du dixième de millimètre amènera une erreur de la valeur du spine de  4 unités ce qui est très acceptable sur une flèche de spine de 500 (rigide) à  1000 (très souple).
La flèche de spine 1000 va donc fléchir de 1000 millièmes de  pouce soit 25.4 mm ce qui est énorme…
 
Procédure simple 
  Coller trois bouts d'adhésifs sur la flèche pour  marquer d'un coup de crayon le centre et les 28 pouces des extrémités.
  Attention que cela ne tombe pas sur les inserts des pointes  ou n'abîme les plumes, dans ce cas de flèches trop courtes, il faudra  compenser le résultat. La mesure ne vaut que pour la partie vide du  tube.
  Pour réaliser une masse étalon de 880 grammes, il suffit  de prendre une bouteille et de la remplir d'eau jusqu'à obtenir la masse  exacte, à la balance de cuisine (précision du gramme  pour une mesure à 0.1%), cela se trouve pour une dizaine d'euros chez votre  discounter favori. 
  La flexion se mesure avec un pied à coulisse, encore une  dizaine d'euros chez le même fournisseur. 
  Ces modèles électroniques affichent en métrique et en pouces  et se recalent au zéro à une extension quelconque.
  Un montage facile consiste à utiliser un support avec un  trou, par exemple une table de jardin avec le trou pour le pied de parasol, ou  une planche de récupération fixée en bord de table par deux serre-joints.
  Pour la précision de la mesure, installer un bon plan de  référence près du centre, par exemple un bout de cornière en tôle.
Pour des mesures fréquentes (club ou professionnel) il faudra faire un  montage plus propre et pérenne avec des équerres et une référence centrale (montage en dur sur une  planche).
La masse de référence sera un morceau de métal pesé avec précision. 
 
 Exemple pratique
Voici un bricolage qui se réalise en quelques minutes.
Réalisation de la masse de référence de 880 grammes force à une  goutte près.  | 
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Vue générale de la mesure avant la mise en charge. Tout est fixé par des serre-joints en bord de table.  | 
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Détail d'un appui sur une équerre de récupération.  | 
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Mise en charge de la flèche  | 
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Très forte flexion de la flèche légère alu/carbone !  | 
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Lecture directe du spine, en sauvage, pour dégrossir, le pied à coulisse étant mis en  pouces.  | 
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Lecture plus soignée.  | 
    
La complexe théorie de la flexion des poutres (cas isostatique, flexion trois points) nous montre que la flèche (ce terme est utilisé ici au sens de  déformation !) est proportionnelle au cube de la distance entre appuis. Recherchez sur Google : "flexion trois points poutres". 
  Pour simplifier à l'extrême, nous pouvons réduire  la formule
Déformation = (constante) * (force appliquée) *  (cube de la distance entre les appuis)
La première constatation basique est   que la déformation est proportionnelle à la force appliquée, en  restant évidemment dans les limites avant la rupture.
Pour faire simple, car il manque la constante de rattrapage de ces unités exotiques (écrit ainsi c'est incohérent), la formule devient :
Spine (en millièmes de pouce) = 880 grammes force * 283 (longueur en pouce)
La distance d'appui normalisée est de 28 pouces (283 =  21952)
Si l'on fait la mesure à 27 pouces (273 = 19683), le rapport est de (28/27)3 =  21952/19683 = 1.1153
De même, pour des appuis de 26 pouces (à éviter, le  tube est trop sollicité et risque le flambage) : 
(28/26)3 = 1.2490
Pour lire directement le spine avec un  appui plus court que 28   pouces, il faudra charger avec une masse plus élevée,  dans le rapport des cubes des espacements.
Voici donc les masses à utiliser si l'on ne peut pas faire la mesure normale à 28 pouces
Distance entre appuis  | 
    Cube du rapport   | 
    Masse à utiliser  
            (grammes)   | 
  |
    pouces  | 
    cm  | 
    ||
28  | 
    71.12  | 
    (28/28)3  = 1  | 
    880  | 
  
27  | 
    68.58  | 
    (28/27)3  = 1.1153  | 
    981.5  | 
  
26  | 
    66  | 
    (28/26)3  = 1.249  | 
    1099  | 
  
 
 Résultats
J'ai fait des mesures précises :
Flèches carbone  Super Club 30/40 ont un spine de 651, rigidité moyenne.
  Sur le catalogue Carbon Impact pour ce type Super Club, il  est indiqué UF 620, ce qui indique un spine théorique de 620.
  La mesure donne une valeur réelle de 5 % supérieure, c'est acceptable car ce ne  sont que des flèches d'initiation.
  Un tel écart ne serait pas admissible sur des tubes haut de  gamme.
Flèches fines alu /carbone ont un spine de 1463, elles  sont trop souples. 
  Easton 2.00/1500 ACC : La valeur mesurée est très proche des spécifications Easton  (spine théorique 1500)
Ecart de 2.5%, nous admettrons que c'est exactement la  bonne valeur théorique avec notre mesure à 3 %
Remarque : le 2.00 indiqué dans la référence Easton  correspond au diamètre de 0.2   pouce
 
 Précision
 Les mesures de longueur entre appuis sont à mieux que +/- 0.5 mm sur 71.12 cm, soit une erreur  de l'ordre de 0.5 / 711.2 = 0.007, mieux que 1 %
  La mesure de la masse liquide est au gramme près, soit une  erreur de l'ordre de 2 / 880 , environ 0.2 %
Le plus critique est la mesure de la déformation. En  prenant beaucoup de précautions pour éviter les erreurs, en fixant le pied à  coulisse sur une équerre et en utilisant un laser en lumière rasante pour se  mettre à la limite du contact sans toucher le tube, en recommençant les mesures  en charge et hors charge une vingtaine de fois pour tracer une gaussienne sur  Excel, l'incertitude du résultat est estimée à  six  millièmes  de pouces, soit pour ma flèche carbone, une erreur de l'ordre de 6 / 651 = 1 %
L'erreur finale sur la mesure du spine est la somme de  toutes les erreurs, soit 1 % + 0.2 % + 1 %
  Nous prendrons une incertitude finale sur le résultat de  l'ordre de 3 %
Si vous faites une mesure plus sommaire, attendez-vous à des  erreurs de 10 % au moins, principalement à cause de la difficulté de bien  mesurer la déformation.
  Ce n'est pas un problème, l'essentiel est d'avoir un ordre  de grandeur de la rigidité de ses flèches et de pouvoir les comparer.
Si vous tirez avec plusieurs jeux de flèches, de longueurs,  technologie, masse ou spines différents, il faut utiliser autant de   Berger Buttons que de jeux de flèches, chacun étant réglé et marqué par une étiquette pour les  flèches correspondantes, sinon tous les réglages délicats seraient à reprendre  à chaque changement !
Quand on recherche les meilleurs réglages possibles, il est  souhaitable de réaliser un petit banc pour mesurer et noter les réglages du  BB.
Cela se réalise avec dans un bout de cornière épaisse, avec  trou fileté et un comparateur sur support à crémaillère micrométrique.
 Mesure à 28 et 26 pouces
  Pour illustrer le chapitre sur les appuis plus courts j'ai  mesuré la même flèche avec les deux longueurs d'appui. 
  Je n'ai pas changé la masse de référence de 880 grammes force.
  Pour 28   pouces : spine mesuré 651
  Pour 26   pouces : spine mesuré 531
  En faisant le rapport, 651 /531 = 1.226
  Comparons ce résultat au rapport théorique des cubes : 1.249  / 1.225 = 1.02
  Nous trouvons un écart de 2 % par rapport à la valeur  espérée, ce qui est tout à fait compatible avec les deux mesures à 3 %, soit une  erreur cumulée de moins de 6 % 
Il était équivalent de charger à 1099 grammes force, à 26 pouces, la valeur lue restant alors de 651 à quelques pourcent près.
 Remarque
  Vous voyez sur le bureau un comparateur au centième de mm. J'ai  aussi monté une manipulation plus lourde pour gagner en précision, mais c'est beaucoup  plus compliqué car le comparateur comporte un ressort pour rattraper le jeu,  cela génère une force réactive de quelques centaines de grammes force sur la pointe du palpeur.
  Pour ne pas perturber, il faut rajouter une double rampe à  vis micrométriques et un viseur à binoculaire (banc d'optique).
J’ai abandonné cela maintenant pour n’utiliser qu’un laser à projection sur échelle graduée comme évoqué au début.
  Il n'est pas ici question de la procédure de réglage à  diverses distances, cela est très bien décrit dans les sites de référence, et  de toute manière, à mon petit niveau, je ne groupe pas assez bien mes flèches  pour bien réaliser ce test.
  Il s'agit seulement de mesurer un BB réglé, pour pouvoir le  démonter, le nettoyer, et après remontage retrouver exactement le réglage  initial (arc conventionnel).

 Méthode simple et approximative
  Mesure de l'enfoncement : Le BB étant démonté, un coup  de pied à coulisse mesure l'écart entre le plan d'appui de l'anneau vissé et la  tète téflon. 
  Mesure de la compression : Une deuxième mesure permet de  noter l'enfoncement de la vis de compression du ressort.
  C'est terminé, c'est mieux que rien, mais cela reste trop  imprécis !
 Méthode fine
  La mesure ne se fera plus sur la tête du piston, qui peut se  positionner plus ou moins bien et créer une incertitude, mais sur les plans  métalliques de l'extrémité du tube et de l'anneau vissé.
  C'est beaucoup plus précis mais demande le démontage du  piston, cela ne se fera donc qu'en dernier. 
  En attendant la partie externe du piston sera mesurée  plusieurs fois, après avoir comprimé et relâché le BB, pour vérifier qu'il ne  se coince pas et revient à la même position.
  Il faut maintenant s'intéresser au ressort ou aux ressorts  pour les modèles de haut de gamme.
  Le ressort comprime le piston. 
Si l'on néglige les frottements, en restant dans les limites  élastiques, la relation entre la longueur du ressort et la force exercée est du  type :
F = offset + ( k * X )
L'offset provient du fait que le ressort pré-comprime le piston à vide, k est le coefficient élastique du ressort, X est sa longueur.
Nous supposons que le cylindre est parfaitement propre et  qu'il n'y a aucun frottement, ce n'est pas très réaliste mais dans le cas d'un  piston qui grippe, la modélisation serait impossible.
  Pour mesurer notre ressort, il faut un peu de matériel,  c'est-à-dire une rampe à réglage micrométrique, une colonne d'agrandisseur avec  rattrapage de jeu et un pied à coulisse numérique vissé entre le chariot et le  support convient très bien. La manipulation peut se faire dans comparateur,  avec une simple balance électronique de cuisine.
  Le BB sera vissé verticalement sur un morceau de cornière,  piston vers le haut et le tout posé bien au centre du plateau d'une balance de  précision, ou monté sut le chariot, piston vers le bas, c'est équivalent.
  La balance est posée sur le plateau de l'agrandisseur, tarée  à zéro, le comparateur est approché au contact du piston et dès que la balance  enregistre un écart, le zéro est fait sur le pied à coulisse du chariot.
  Il faut ensuite descendre de dixièmes en millimètres, noter  la distance et l'indication de la balance sur une feuille Excel.
  La mesure s'arrête quand le piston est presque totalement  enfoncé. La distance mesurée est évidemment supérieure à la course du piston car  le plateau de la balance s'enfonce sous la charge.
  Pour réaliser la modélisation mathématique, il faut refaire les mêmes mesures  sans le BB, pour connaître la relation entre l'enfoncement du plateau et la  charge.
Notre courbe lissée sous Excel va nous montrer deux parties
  Une partie presque droite, identique à la mesure sans BB,  qui correspond au recul du plateau sous la charge. 
  Le piston étant pré compressé, il ne bouge pas.
  En continuant à charger, le point de basculement, avec une  pente beaucoup plus faible correspond au début d'enfoncement du piston.
  Il faut noter soigneusement ce premier couple de valeurs  critique (course + force), c'est le réglage du BB !
  En continuant à appuyer le piston s'enfonce et avant  d'atteindre la fin de course le deuxième couple de valeurs sera noté.
Ces mesures donnent la valeur de pré charge et le  coefficient élastique du ressort.
  Avec la mesure d'enfoncement, vous avez les trois mesures nécessaires  et suffisantes pour caractériser totalement votre BB.
  Vous pouvez alors le démonter, en comparer plusieurs, tester  des ressorts et pistons et retrouver un réglage identique pour un jeu de  flèches donné.
 Nécessité de revoir le réglage de son arc
 Si en conditions de tir normales, toutes vos flèches sont  bien groupées et arrivent strictement perpendiculairement à la cible, votre arc  est probablement toujours bien réglé.
Si vous constatez une dispersion inhabituelle ou les flèches  plantées obliquement sur la cible, contrôlez tous vos réglages (ou changez l'archer), il y a un  problème !
Je n'ai pas encore réussi à régler le mien, plus exactement le couple (arc + archer).
Ma petite fille s’était bien portée volontaire, mais les parents n’ont pas voulu que je réalise l’expérience en vrai, rassurez-vous, il y a un truc…  | 
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 Les normes et filetages de l'arc
 J'ai fait ce petit récapitulatif  quand je cherchais des tarauds pour  faire un banc d'étalonnage de BB.
Correctif du forum : Seuls stab et berger sont en  5/16 UNF, les autres, 1/4, n°6, n°8, n°10 sont en UNC. 
 Berger Button
Le constructeur  l'indique clairement sur la notice livrée avec le matériel. 
  Le pas de vis est : 5/16-24 UNF
Le diamètre est de 5/16 de pouce = 7.94 mm (la mesure  extérieure au pied à coulisse donne 7.75 mm, jeu normal).
 Stabilisation carbone
Mes valeurs mesurées (poignée forgée SF, Carbon Cartel) donnent : Diamètre extérieur vis de 7.8 mm, pas de 24 filets par pouce = 1.06 mm
Les filetages de la poignée du BB et des stabs sont identiques en 5/16-24 UNF
 Filetages extrémités des stabilisations
La vis de fixation des poids d'extrémité est plus petite, 1/4-20 UNC, c'est du quart de pouce, 20 filets /pouce (diam 6.35 mm, pas 1.27 mm)
Le diamètre extérieur des "Cartel Carbon Stabilizer Damper System" d'environ 18 mm.
 Filetages bouton de fixation du viseur
Le gros bouton de fixation du support de viseur est de diamètre 6 mm, au pas ISO de 1mm.
 Outillages
Tous les réglages peuvent de faire avec peu de matériel. Il est inutile de s'encombrer d'une caisse à outils lourde et inutile.
Clefs Allen ISO
1.5 mm = latéral BB / blocage diaphragme viseur
  2.0 mm = Palette Master Tab
  2.5 mm = extrémité BB / chariot viseur SF / Palette  Master Tab
  3.0 mm = extension carbone viseur SF
Clefs Allen  Whitworth
3/16 pouce = Repose flèche et réglage des branches.
Outils spécifiques
Clef à deux  broches spécifiques (diamètre 2.9   mm espacées de 20 mm) et clef de 10 mm supplémentaire = Réglage des branches SF
Tige de 6 mm ou tournevis = Déblocage stabilisations.
 Déplacement du centre de gravité de l'arc
La détermination du centre de gravité se fait simplement au fil à plomb, arc  suspendu successivement aux deux extrémités et au point d'encochage. Trois  photos sont prises sur pied, à la même distance. 
  Les trois clichés sont superposés sous Photoshop (en faisant  tourner deux sur trois). Les trois fils forment un triangle de 1 mm de côté (c'est l'erreur  de mesure) qui repère le centre de gravité.
  D'origine, avec ma poignée SF et la triple stabilisation Cartel  le centre de gravité s'avère trop près, à l'intérieur de la poignée.
  L'arc ne bascule que très mollement après le lâcher main  ouverte.
  Sans utiliser de rallonge, ce qui diminuerait l'efficacité antivibratoire  des stabs latéraux, j'ai lesté davantage la masselotte d'extrémité du stab  central de 73 cm, à l'origine de 48+21   grammes.
  En rajoutant 50 grammes le centre de gravité s'avance de plus de 2 cm et sort de la poignée, l'arc bascule mieux.
 Recoupe propre des tubes carbone
 La coupe des tubes doit se faire de manière  parfaitement perpendiculaire pour transmettre au mieux les contraintes de  l'impact de la pointe au tube.
La solution du coupe-tubes de plomberie n'est pas bonne, la  coupe est bien perpendiculaire, mais les fibres sont écrasées et délaminées au  centre ce qui fragilise le tube.
Problème des mauvaises coupes en biais
  La coupe des tubes carbone ou alu se fait  facilement avec une petite perceuse Dremel (ou une copie chinoise) et un disque  à tronçonner d'une quinzaine de millimètres de diamètre.
Il faut tourner à la vitesse maximale et ne pas appuyer pour  ne pas arracher les fibres. Attention aux poussières très agressives, utiliser  masque papier et lunettes fermées.
Il y a un problème pour couper une longueur  de quelques centimètres si l'on n'a pas de renvoi d'angle ou de flexible, le tube s'appuie sur  le corps de la perceuse et le disque trop petit attaque en biais ce qui empêche de faire  une coupe perpendiculaire.  | 
    
 
 Décoller les  encoches
Il est intéressant de déposer et reposer  l'encoche, en particulier si l'on veut faire des flèches non empennées pour  ses réglages.
Il faut conserver le même FOC (position du centre de gravité) et la même masse  que la flèche d'origine empennée.
Les sites parlent de compenser le poids des plumes (environ un gramme) par du  ruban adhésif. C'est une très mauvaise méthode car la surépaisseur accroche le  berger et le porte-flèche. Pour garder un tube lisse, il  faut coller une petite masse à l'intérieur du tube qui remplacera le gramme  enlevé des plumes. J'utilise un morceau de vis Parker au bon diamètre. Le collage se fait à  l'Araldite, la colle chaude ne tient pas lors de l'impact de la flèche.
Le repérage de l'endroit où placer le lest se fait en  marquant avec une étiquette le point d'équilibre à obtenir pour retrouver le  foc des flèches normales et en faisant glisser un une masse équivalente à  l'extérieur. La position se repère à mieux qu'un millimètre, 
en faisant une marque sur le  tournevis qui poussera la masse mouillée de colle.
Vérifiez le FOC (Front Of  Center) avant chaque tir pour s'assurer que la masse ne s'est pas décollée à  l'intérieur.
Quand l'encoche d'origine sur une  flèche est difficile à décoller, il faut la laisser tremper  dans l'eau bouillante pendant dix  minutes, puis en la faisant tourner dans l'étau avec mordaches bois ou  caoutchouc, elle sort mais trop déformée pour être récupérable. Il faut acheter  des rechanges avant de commencer la manipulation.
Pour la repose, colle chaude ou une petite goutte de  vernis pour lui éviter de tourner.
Pour info, mes encoches Carbon Impact ont une masse de 0.35 g et un tronçon de 14 mm de long d'une vis Parker de diamètre 4 mm pèse un gramme.
 
 Usure et suivi des flèches
Je compte le nombre de tirs de mes flèches pour déterminer  leur état d'usure et les incidents (flèche dans le dur, recoupe, changement de  pointe…).
  Mes flèches sont numérotées et j'utilise un petit compteur  d'impulsions que j'active après chaque volée ("Desk Tally Counter" acheté chez un chinois pour 3 € rendu en France).
  La gestion se fait sur une feuille Excel, la totalisation est automatique via une formule qui rajoute  le nombre de volées multiplié par le coefficient d'usage au chiffre en cours.
  Le coefficient d'usage est tout simplement à "un"  si la flèche est en service, à "zéro" si elle est en réserve.
Repérer ses flèches
 En concours, il n'est pas facile d'identifier ses flèches parmi  les douze très proches et souvent de couleur identique sur la cible.
Il faut utiliser des étiquettes autocollantes  en vente dans les archeries ou mieux  peindre un anneau de couleur à une  dizaine de centimètres de la pointe, ce qui crée moins de surépaisseur.
Procédure : 
  Coller un bout de mousse au double face sur une planche.
  Coincer un bout de bois à une dizaine de centimètres pour  appuyer la pointe.
  Mouiller la mousse d'une goutte de peinture.
  Faire tourner la flèche en effleurant la mousse, vous obtenez ainsi une marque personnalisée.
  Une bande peinte légèrement sur une longueur 5 cm, pèse environ un  centigramme, c'est négligeable sur une flèche d'une vingtaine de grammes.
Inconvénient : La peinture s'use vite en frottant dans la  paille, il faut repeindre souvent.
 Amélioration du repose flèche (récurve)
Sur l'arc récurve, le repose flèche escamotable est  constitué par une corde à piano inox. D'origine l'extrémité est coupée au  massicot et laissée brute. En observant avec un fort grossissement et en  passant le doigt, vous constaterez que cette extrémité sur laquelle racle la  flèche est très agressive et raye le tube.
  Il faut l'adoucir en cassant les angles à la lime et en  finissant avec une pierre à aiguiser pour obtenir un joli arrondi bien poli.
Le glissement de la flèche sera bien meilleur.
Notre tireur moyen a une allonge 28 pouces et dispose d'un  viseur avec extension de 10   pouces (arc récurve).
  Le viseur est donc à 28+10= 38 pouces soit environ un  mètre de l'œil.
En étant sur la ligne de tir, un déplacement du viseur de 1 cm correspondra donc à un  déplacement du point de visée, dans le même sens sur la cible d'environ :
  10 cm  à une distance de 10   mètres
  18 cm  à une distance de 18 mètres
50 cm  à une distance de 50 mètres

La tangente est le rapport du côté opposé au côté adjacent.
Pour un même angle, la tangente est identique, donc le  rapport (écart de visée / distance du viseur à l'œil) est égal au rapport (écart  sur la cible / distance de la cible)
Cette trigonométrie très élémentaire permet de bien avoir en  tête l'influence des réglages.
Il faut déplacer le réglage de votre viseur dans le sens de l'erreur constatée, et d'une quantité égale à l'erreur dans le rapport des distances cible et œil.
Sur les viseurs, un tour de la molette (10 clics) correspond  à un déplacement de 0.8 mm (pas Whitworth 3/16 -32UNF soit diamètre 4.8 mm, 32 filets au pouce).
  Chaque clic déplacera le point de visée de seulement 1.4 mm à 18 mètres, c'est bien au-delà  de la précision actuelle de l'archer…
Le diaphragme est monté sur une tige, diamètre environ 4 mm, pas identique de 32 filets au pouce.
32 filets par pouce = 0.8 mm par tour (10-32)
  36 filets par pouce = 0.7 mm par tour (autre pas possible)
Les flèches ont une énergie cinétique  proportionnelle à la masse et au carré de la vitesse : 
Energie en joule= ½ M V  2 La première fois que j'ai tiré avec des flèches non empennées, mes six flèches normales étaient bien groupées au centre de la cible de 80 cm à 18 m, une flèche non empennée était à la limite de la butée paille de 1.50m de diamètre et les deux autres dans le mur, dans trois directions différentes. C'est la preuve d'un très mauvais réglage…  | 
    
  Il existe une autre approche très  différente, l'arrêt par toiles ou bâches.
  Sur une toile tendue, la  flèche traversera sans effort et ne sera que très peu freinée, ce n'est pas la  bonne méthode.
  Si la toile est très lâche,  le comportement sera très  différent. La pointe va pousser la toile en la faisant reculer avant de la  percer, ce qui lui transfèrera une grande quantité d'énergie cinétique. 
  Suivant la nature de la toile  et l'énergie de la flèche, elle peut être arrêtée avant d'arracher les plumes.
Si une toile ne suffit pas,  il faut en rajouter une deuxième ou une troisième, pour parfaire l'arrêt.
Pour que cela fonctionne bien, il faut respecter plusieurs conditions :
 Les écrans doivent être tous  flottants indépendamment, et écartés de quelques centimètres pour pouvoir  reculer librement, sans toucher le sol. 
 La barre sur laquelle se  fixent les anneaux de la bâche doit être attachée à ses extrémités par des câbles  ou sandows les plus longs possibles, plus c'est haut, mieux c'est.
 La toile doit être deux à  trois fois plus large que la barre, pour constituer un rideau plissé.
Ce dispositif, facile à mettre en place si l'on dispose de points hauts pour les attaches (arbre, balcon,…), permet d'arrêter et de sauver les flèches qui s'échapperont de la cible sur la petite butée, pour un tireur débutant ou à grande distance, quand on improvise un pas de tir provisoire
En  concours la vitesse de la flèche ne doit pas dépasser 300 pieds/seconde par l'IFAA (International Field Archery Association).  | 
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À 60  m/s, la flèche parcourt donc 60   mm par milliseconde, une vitesse d'obturation raisonnable. Je commence  à avoir quelques photos de mes flèches en vol et de la vibration de la corde, mais  je n'en suis pas encore techniquement satisfait, je persévère.  | 
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 J’ai  investi ensuite dans un appareil supplémentaire qui me permet la prise de vues à 1000  images par seconde. Du début de mouvement de la flèche au passage de l’encoche  sur le repose flèche, il s’écoule 15 millièmes de seconde.   | 
    
 Adaptation QuickTune 3000 sur Bowtech Constitution
J'ai découvert le tir à l'arc en initiation l'été 2008 à La  Sablière.  | 
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| En parallèle, débuts laborieux avec l'arc à poulies (d'ancienne génération) de mon petit club sans aucune technique. | |
Avril 2008 : Achat d'un compound Bowtech Constitution chez Totem archerie. 
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Septembre 2009 : Deuxième saison, changement de club. 
  J’ai quitté le tout petit club de mes débuts  pour un très  gros, « Les archers Pennois ».
J’ai abandonné le récurve et je ne tire maintenant qu’en   compound. 
2010 : Achat d'un nouveau compound Bowtech Destroyer 340 chez Totem archerie (maintenant Spirit Archerie). 
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2018 : Achat d'un nouveau compound Mathews Chill-X chez Spirit Archerie
 Arc récurve "Sebastien Flute" (matériel de mes débuts, vendu depuis longtemps)
  Poignée super forged / 
  Viseur carbone (avec collimateur à iris) / 
  Repose flèche, Clicker...
  Équilibre arc :  
Carbone cartel complet /
Branches :  
  70 pouces, 30 livres.
Flèches : 
  18 flèches "  Carbon impact Superclub 30/40 "
Divers : 
  Valise, carquois et toutes les housses "Aurora" 
 / Palette Exe Master (J'ai commencé avec une Decathlon basique qui ne me convient pas).
Petit gadget : J'utilise un  compteur pour totaliser le nombre de volées à l'entrainement. Il revient à moins de 3 €, port compris chez Dealextreme (Desk Tally Counter ). 
Pour information j'avais acheté mon matériel Sebastien Flute  pour environ 700 €.
  Il y avait dans le lot, deux jeux de branches et cordes, avec  cordes de rechange, deux jeux de flèches, deux valises, viseur, clicker, et un  tas d'accessoires.
J'ai revendu le tout en parfait état au bout d'une saison à 300€.
 Arc compound "Bowtech Constitution"
Repose flèche Quicktune 3000   | 
    
 Arc compound "Bowtech Destroyer 340"
Arc de nouvelle génération, court à branches parallèles. Très rapide et très doux, ne vibre pas. Repose flèche à effacement Bowtech.
Cet arc ne vibrant pas, il est très possible de tirer sans perche  et contrepoids.
    J'ai testé les contrepoids très courts de 8 pouces et amortisseur  disque de chasse, cela marche très bien, mais on ne peut plus poser l'arc après  le tir.
  J'ai donc remis ma perche carbone classique qui permet de le  poser et basculer au lâcher, mais le poids augmente.
    Cet arc est excellent, mais comme il est court (arc de  chasse au départ), il est beaucoup plus technique et ne pardonne pas les  fautes.
  Il est plus à sa place entre les mains d'un bon compétiteur. Je ne le maîtrise  pas encore. 
 Arc compound "Mathews  Chill-X"  
J’ai revendu mon Bowtech Constitution en 2018 pour acheter un Mathews Chill-X

Montré avec l'excellente presse portable Booster Sailor's.
Mesure de la vitesse de balles et de flèches ![]()
Il y a de nombreux très bons sites et pages de liens sur la toile, je ne voudrais pas en rajouter inutilement… Cherchez "tir arc".
Mon club aux Pennes Mirabeau : « Les archers Pennois »
En été, je tirais dans les Landes à Arnaouatchot qui possèdait un très agréable pas de tir jusqu'à 50 m, maintenant  abandonné pour des questions mesquines d’économies à tout prix.
Fichier de POIs des archeries France, mise à jour en version 4 ici : Fichiers POI Archeries France à jour 20/10/2009 (merci de me signaler les changements)
Une méthode de réglage soignée : « Comment tuner son Bowtech Destroyer » a été publiée sur : blog-archerie.com. Le site a disparu, mais j’en avais fait la copie que vous pouvez récupérer ici.
* Liens vérifiés le 27/10/2025
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