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Compléments techniques sur Itzamma

et la navigation dans les Antilles

 Itzamma

Micro météo Antilles
Téléphone dans les Caraïbes
Les cyber cafés
Les services mail par BLU
Immarsat C
Désalinisateur
Infusion

Maj : 27/05/2019

Abstract :
A complementary page on Itzamma, with various independent subjects, from meteorology in Caribbean islands, telephone links, construction tips and more...

Résumé :
Une page complémentaire sur Itzamma, avec des sujets variés et indépendants depuis la météo dans les îles Caraïbes, les liaisons téléphoniques, les astuces de construction et plus..

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Itzamma
en cliquant sur la photo :

Itzamma a été vendu
et convoyé en Méditerrannée (avril 2006)

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Micro météo pour les Antilles

La belle saison qui correspond à l'idée idyllique et aux cartes postales s'étend d'octobre à mai. Après, commence la saison des pluies et celle des cyclones. Notre été, qui est évidemment le même aux Antilles, s'appelle ici l'hivernage car il correspond à la mauvaise saison.
Il est plus raisonnable alors de se trouver très bas en latitude, le trajet habituel de ces terribles évènements climatiques est plus au nord.
Pendant la belle saison l'alizé est un vent constant et musclé, orienté globalement Est en conditions normales. Les évènements météorologiques fâcheux sont rares en belle saison.
Il existe plusieurs stades dans la détérioration météo, dans l'ordre :

° Onde tropicale °° Dépression °°° Tempête °°°° Cyclone

Un suivi des bulletins est indispensable afin d'éviter les mauvaises surprises rares en haute saison mais à redouter ensuite.

Un bon bateau et un bon skipper connaissant la zone évitent bien des désillusions.

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Le téléphone dans les Caraïbes

Pour téléphoner et être joint sur le bateau en navigation, qui se fait le plus souvent sous le vent des îles ou dans les canaux, il faut disposer à bord d'au moins deux systèmes incompatibles.
Sur les îles françaises, Guadeloupe et Martinique, un smartphone classique avec un abonnement français.
Pour le reste des îles anglaises, c'est plus compliqué suivant l'opérateur, il faut étudier les couvertures.

Les téléphones "cellular "

Serra t’il possible d’utiliser son téléphone européen habituel pendant un séjour occasionnel aux US et Caraïbes ?
Le réseau des Caraïbes est à la norme US dans les îles de langue anglaise. Il y a deux réseaux aux US, le CDMA 800 (réseau analogique) et le TDMA (PCS 1900). Un tribande européen permet le roaming sur le TDMA, avec la bonne extension de son abonnement, mais évidemment pas le CDMA.
Un bibande ne fonctionne pas.
Il existe des possibilités de location et d’abonnement pour des courtes périodes, l’inconvénient étant qu’il faudra communiquer votre numéro US provisoire à tous vos correspondants.
Dans les îles françaises, Saint Martin, Guadeloupe, Martinique, les téléphones français fonctionnent, mais avec l’extension d’abonnement.

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Les cyber cafés

Il existe dans tous les mouillages importants des postes Internet à disposition des plaisanciers. Les débits sont très variables, suivant les zones.
La consultation des mails n'est souvent pas possible en html, il est donc impératif d'écrire des messages toujours en texte brut. Le retour sera sans accent, clavier qwerty oblige.
Sur Itzamma, sauf mouillages dans des endroits déserts, le mail est consulté une ou deux fois par semaine.

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Les services mail par BLU

Itzamma possède une liaison décamétrique permettent de lire et d'envoyer les mails en navigation.

Une page détaille le fonctionnement de Sailmail :

La couverture radio est très bonne sur les Antilles et le Pacifique, le système est fiable. L'abonnement offre un forfait, bien adapté à nos besoins. Le débit du système n'est pas assez rapide pour permettre de surfer sur l'Internet, seul le mail en texte simple st possible.

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Immarsat C

La liaison satellite par Immarsat marche bien sur le bateau, mais il ne faut pas en abuser à cause du poids de la facture.

Les variantes d'Immarsat sont d'excellentes solutions techniquement parlant, proposant même des débits rapides, mais le prix prohibitif des communications ne les met pas à la portée de tout le monde.

Tarif Inmarsat-C (2002):
Les messages sont facturés au bateau
Un courriel est taxé 0.16€ les 256 bits, soit avec l'handshake environ 25 caractères donc 3 ou 4 mots (un tiers de ligne).
Tout et compté, les espaces, les retours chariot...
Il faut ajouter à cela l'accusé de réception taxé à l'identique.

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Iridum

La liaison téléphonique par Iridium fonctionne bien. Comme pour Immarsat, le poids des factures limite son utilisation aux cas d'urgence absolue.

Tarifs vocaux Iridium (2002) :
$9 par minute pour celui qui appelle
$1.5 appel minute pour celui qui reçoit,
plus évidemment les surtaxes de les opérateurs, en particulier si appel depuis un gsm.

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Désalinisateur

Itzamma est équipé d'un gros désalinisateur. Le système est très efficace mais à un gros défaut, il est utilisable uniquement au mouillage, car en route la cavitation à la prise d'eau de mer provoque des entrées d'air au niveau de la pompe primaire ce qui génère des à coups qui détruisent rapidement les filtres.
Pour ces bateaux très rapides, il existerait bien une solution, mais elle est assez complexe car le volume d'eau pompé est très important, plus de 90% de l'eau étant rejetée à la mer.
Il faudrait installer un réservoir d'eau de mer en tampon en entrée, alimenté par une grosse pompe pour dégazer l'eau entrante, cela est plus facile à dire qu'à faire en pratique.
En attendant, la production d'eau, la recharge batteries et le frigoboat se font par un petit coup de moteur matin et soir au mouillage.
L'aérogénérateur travaille vaillamment (mais bruyamment) et sort en moyenne une dizaine d'ampères permanents en 24 V avec les vents normaux de 20 noeuds.
La consommation du bord est assez importante, avec le gros congélateur, le frigo, les deux onduleurs 220V, le Standard -C...

Les deux PC portables, un pour la navigation, l'autre pour la gestion et les loisirs (lecture DVD...) ont une consommation négligeable.

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La construction par infusion

Itzamma est le prototype d'une nouvelle série de catamarans. Il a été construit à la perfection et les résultats sur l'eau ont dépassé les espérances.
Le bateau est extrêmement rapide et agréable et surclasse en vitesse la grande majorité de tout ce qui navigue dans les Antilles. La poutre monobloc relie les deux coques avant, comme sur les machines de course, cela n'a évidemment rien à voir avec le morceau de tube alu approximatif à la fixation improbable qui équipe les bateaux de série.
Itzamma intrigue beaucoup dans les mouillages et ceux qui se sont fait passer lors d'une étape veulent absolument visiter l'engin pour essayer de comprendre.
En conditions normales il tient un bon dix nœuds au près, et en le débridant le speedo dépasse les vingt nœuds en douceur, ensuite il continue d'accélérer mais il faut bien s'accrocher...
Le bateau glisse sans à-coups, rien ne bouge à bord et une bouteille posée sur la table du carré tombe rarement sauf dans des conditions très musclées. Pour des habitués des monocoques de course et de croisière, cela est très perturbant, tous les repères sont perdus, aller si vite avec une telle facilité est vraiment déroutant.
Ceux qui ont envie de se lancer dans le catamaran et qui sont venus naviguer quinze jours ont été conquis, les questions fusent sur les détails de la construction...
Cet engouement a créé le besoin de faire une production en série beaucoup moins onéreuse que celle d'un prototype au carbone omniprésent.
Un numéro deux a été construit et a servi de moule pour la production du Brazapi 50, mais le chantier n'a pas survécu..

Peu de chantiers maîtrisent la technique d'infusion. Cela est totalement hors de portée d'un amateur et nécessite une grande technicité.
Les tissus secs sont disposés sur un moule mâle, nacelle et coques en une seule fois.
La préparation demande une semaine. Ces tissus sont recouverts par une jupe étanche, un vide est crée progressivement compensé par une aspiration de résine.
Il est évident que cela demande un tour de main extraordinaire. En une journée tout est terminé, le bateau est démoulé prêt à recevoir renforts et aménagements. L'ensemble roof et pont est construit de la même manière puis assemblé aux coques.
Cette technique est parfaite et permet d'obtenir un prix de production acceptable pour un bateau de série exceptionnel.
Le reste de la construction du gréement carbone, mât aile et bôme, le gréement tout textile ne peut évidemment pas être industrialisé et reste complexe et onéreuse.
Le bateau est disponible à tous les stades ; beaucoup de clients achètent coque et pont finis plus le gréement et se réservent les aménagements.
Pour la construction de tout bateau, il faut considérer que l'ensemble coque+pont fini représente 35% du prix final du bateau.
Dans cette phase, les erreurs sont irréversibles, il faudra faire les bons choix.
Le mât aile tournant, la bôme, le gréement textile, sont aussi des postes importants.

 Mouillage de rêve...

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