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  Photo brochure commerciale
Trapper 500

Maj : 24/06/09

Construit en Angleterre, par Anstey à Poole, pour Motte Marine à Combrit, sous spécifications du Lloyds.
Sorti en 72, architectes Cuthbertson & Cassian (pré-série sous le nom de C&C 27 au Canada).

Je n'ai vu aucun autre bateau de cette taille aussi habitable (voir plans). Il était même disponible en kit
Ce bateau était livré tout équipé en 01/77 pour 15.3 k€ (101 kF), on croit rêver...
Après des milliers de miles, je l'ai revendu en 12/90 pour 15 k€ (100 kF), la vie avait augmenté en 13 ans...


Longueur

8.33 m

Flottaison

6.76

Largeur

2.80

Tirant d'eau

1.45

Déplacement

2360 kg

Lest

1021 kg

Hauteur sous barrots

1.82 m

Grand-voile

12.2 m2

Génois 1

28 m2

Foc de route

18 m2

Eau

75 l

Gazole

27 l

Les défauts

Le seul vraiment très grave est dû à la lamentable technique utilisée pour faire la jonction coque-pont.
Un matériau immonde, goudron fluide et suintant a été utilisé. Tous les Trapper ont bavé dés le premier jour et continuent 25 ans après. Avec la chaleur en particulier, cette affreuse mixture coule de la liaison, tout autour du bateau en source inépuisable, tâchant les défenses et donc tout ce qui est dans le coffre. Elle est poisseuse et très difficile à nettoyer, c'est un défaut irréparable !  

Les capots des coffres en mauvais contre-plaqué, recouvert de teck très mince, ne duraient que quelques saisons, ils étaient lourds et mal faits.  

Ceux qui ont pris l'invraisemblable électronique (girouette + speedo) dans une grande gamelle ronde non étanche, livrée presque de force au départ l'ont bien regretté ! Aucune n'a survécu une saison. Il fallait reboucher l'énorme trou.  

Le pot à barbotage, bricolage chantier en mauvais inox mal soudé, s'est corrodé aux soudures et percé très vite. Il fallait le remplacer par un bon Vétus plastique, éternel et plus silencieux.  

La bôme à rouleau n'était pas fameuse, tous les vits de mulets se sont coincés et ont dû être changés, le mécanisme ne résiste pas à la mer.

Manivelle fixe du winch de génois qui accroche.  

Il fallait rajouter un rail de génois, d'origine les poulies ouvrantes sur le liston ne permettaient pas de rentrer le point de tire au près.  

Ceux qui ont pris le gelcoat de coque teinté ont fait un mauvais choix, il s'abîmait très vite.  

Le capot avant, mauvais bricolage chantier, aurait mérité d'être remplacé par un vrai.

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Les bons côtés

L'idée de génie est l'ancrage de la table à bâbord, qui ne bloquait pas le passage et permettait à 4 adultes de manger sans problème. En installant la rallonge, un adulte ou deux enfants pouvaient s'asseoir à tribord. La table s'abattait pour faire couchette double.  

Incroyables volumes de rangements, des équipets partout.

La couchette double avant était suffisante.  

Une petite table à carte de dépliait sur la couchette cercueil, elle était peu pratique, mais il y avait un bon logement pour les cartes. La navigation se faisait sur la table du carré.  

Le Yanmar 8 chevaux, non isolé, faisait un bruit de monocylindre mais était très fiable, pour une consommation à 5.5 nœuds de 0.8 litre de fuel à l'heure...  

Ce bateau est très marin et s'est toujours bien comporté dans les gros coups de mistral. Les performances à la voile étaient très correctes.  

Une barre très étrange ! La barre en bois moulé en "S ", axée en fond de cockpit, se retourne à 180 degrés et permet d'inverser le safran suspendu et compensé... Les manœuvres au moteur en marche arrière sont d'une facilité déconcertante.  

Bien sûr le bateau est petit, il ne faut pas lui reprocher la vache à eau de 75 l, à remplacer quand elle commence à fuir.  

L'évier placé sous la descente est parfait.  

Le sondeur Seafarer était la référence il y a 25 ans (voir photo). 

Le W.C. Lavac est le meilleur choix possible sur un bateau (voir article sur les W.C marins). 

Voilà ce qu'est un aménagement classique bien conçu. Quand je vous disais que l'intérieur était très grand ! Remarquez le gros sondeur Seafarer monté sur bras à charnière visible de l'extérieur et de l'intérieur. L'évier est sous le compas. La table à carte est sous l'électronique Le rebord du capot en teck offre une bonne prise aux petits qui veulent muscler leurs biceps en mer.

  Click !    Sans les pieds...     Moi Tarzan !

Nous avons été très attachés à ce joli bateau, le premier que nous avons pu nous payer avec nos économies, cela compte quand on débute, ce sacrifice financier était très important à l'époque.

En résumé, le Trapper 500 est un très bon bateau !

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