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Maj : 24/06/19
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Modèle identique au notre, mais plus ancien. Même enrouleur de GV dans le mât, pas de radar installé, avec capote de descente NV. | |
Un autre, mais avec options passavants teck, lazy bag Elvström et option hublots de coque. | |
La table à carte d'origine, sans équipement annexe. J'ai monté un panneau frontal, ne gênant pas l'ouverture de la table pour recevoir les diverses électroniques. La mise en place d'un PC portable s'avère très délicate à cause de la petite surface de la table à cartes. | |
Le tableau électrique d'origine. L'emplacement du bas est prévu pour l'auto-radio. Il ne reste pas beaucoup de place pour des instruments supplémentaires, une console annexe est indispensable. | |
Le mécanisme de barre d'origine avant l'installation du pilote inboard. | |
Les raisons de notre choix du Bavaria
Quelle idée étrange d'avoir acheté un bateau allemand
dans le pays qui a les meilleurs chantiers mondiaux... Mon préféré
était le Sun Odyssey 37 Béneteau, bien conçu et construit.
Il n'a pas été choisi pour un problème bassement matériel
de limite psychologique conjugale, et d'emplacement à la société nautique, l'écart était faible mais...
Après la vente de mon Feeling, j'ai cherché sur le marché
de l'occasion récente sans rien trouver de satisfaisant. J'ai décidé
de chercher un bateau neuf de 34 pieds pour ne pas franchir la barrière
précédente.
Nous avons choisi le Bavaria 34 après une visite à Bandol. La
vente du Feeling ne couvre pas la moitié de l'investissement du Bavaria
34. Le Bateau a été commandé le 14/02/01, livré
comme annoncé le 01/06/01.
La livraison s'est parfaitement bien passée, ce qui est assez rare pour être mentionné. Le bateau a été mis à disposition dans les temps grâce au professionnalisme du chantier Bavaria et de l'agence de Bandol. Je félicite particulièrement le préparateur "Manu", de "Méditerranée Services", pour son travail de qualité, inhabituel dans le milieu du nautisme Méditerranéen.
La vente après une saison
En voilà une idée étrange ! J'ai revendu ce bateau après
une seule saison, étonnant non ? Je ne lui trouvais aucun défaut
majeur, il a parfaitement navigué pendant les vacances, il était
équipé à la perfection et pourtant je l'ai vendu à
la stupéfaction des copains. La raison est simple. Nous avons eu des
bateaux en continu depuis notre mariage. L'effet pervers en est l'obligation
de naviguer pendant chaque mois de vacances en juillet dans le triangle maudit
qui alterne calmes et coups de vents, avec très peu de bons jours pour
la voile, Provence, Sardaigne Baléares. Avant cela je croisais en Atlantique,
c'est beaucoup moins bien pour le naturisme, mais beaucoup mieux pour la voile...
Nous saturons maintenant à force d'être passés une multitude
de fois au-dessus des mêmes crabes. Nous n'avons pu naviguer ailleurs
ou explorer de jolis pays que pendant la 5 ème semaine que nous passons
sans bateau. Il reste beaucoup d'endroits dans le monde où nous avons
envie de naviguer, cela va nous donner toute la liberté pour le faire.
À la retraite, nous naviguons maintenant sur les bateaux de location et des amis aux tropiques.
Les options chantier choisies
Moteur Volvo
2030, 29 CV sail drive à échangeur. Le modèle de base
19 CV était un peu juste. Hélice fixe bipale qui semble un peu
trop petite, le moteur prend beaucoup de tours, une hélice à pales
repliables plus grande aurait une meilleure poussée.
Il est à noter que les nouveaux Volvo ont enfin un tuyau de vidange d'origine,
partant du point bas du carter et sortant à tribord. Il permet de brancher
de manière fixe une pompe électrique (avec robinet) et de faire
ainsi des vidanges très propres. Sur les anciens, il fallait pomper par
le tube de jauge, il restait toujours de l'huile sale en fond de carter.
En conditions normales, régime de croisière à 7 nœuds,
moteur à 2500 tours par minute, la consommation est de 2.2 litres à
l'heure. Le réservoir de 90 litres donne une quarantaine d'heures d'autonomie
soit 250 miles.
Détails dans la page "prévention des
pannes moteurs "
La quille longue, tirant d'eau 1.85 mètres, préférable en Méditerranée, malgré la difficulté d'accéder à certains mouillages peu profonds. Le gain n'est sensible qu'au près évidemment.
La grand-voile à enrouleur dans le mât Seldén Furlin, compromis familial, j'aurais préféré une lattée Elvström pour la performance en petit temps, mais ma tendre épouse préférait jouer la sécurité pour la réduction de voilure par gros temps fréquent en nos régions. L'absence de lattes est pénalisante au près, la voile déverse et fasseye, une lattée est plus rigide et a un meilleur profil. Le maniement s'est toujours avéré très facile y compris par gros temps, comme avec le génois.
Version 2 cabines, avec le grand (c'est très relatif !) coffre tribord. Le petit coffre bâbord reçoit la survie en sac (le container ne passe pas) et les bouts d'amarrage. La cabine avant est inutilement trop grande, au détriment e rangements utiles.
Guindeau électrique Caïman 1 kW, 40 m de chaîne de 10 mm. Le guindeau ne pose pas de problème, sauf pour la télécommande à fil spiralé livrée. Elle n'est pas étanche, un unique lavage au jet et quinze jours d'incubation ont suffi à détruire le circuit imprimé et le microswitch par corrosion. Je l'ai réparée puis abandonnée définitivement, en installant des poussoirs au pied beaucoup plus efficaces pour la manœuvre.
Électronique
Autohelm ST 60 : Tridata à la table à cartes, 2 Multis plus module
vent sur console de barre. L'ensemble est relié au GPS par le bus NMEA .
Pilote ST 5000 dont l'installation est décrite
dans une page spéciale.
En pratique, un des multis indique en permanence la SOG (vitesse fond), l'autre
le sondeur en approche, et la vitesse speedo en route, ce qui permet d'apprécier
le courant. Cette combinaison est très pratique, il me manque que la
console radar + traceur.
J'ai installé un bas-étai mobile pour le tourmentin qui s'envoie avec la drisse de spi. La ferrure de mât a été posée à la préparation. La mise en place au près, par force 8 et mer formée est difficile ; il est préférable de ne pas attendre les conditions extrêmes pour l'établir.
La
qualité de construction, avec le renfort de la proue renforcée
en kevlar pour faire le brise-glaces si la Méditerranée vient
à se refroidir. Le gelcoat est de bonne qualité, la bande bleue
est moulée et non constituée d'un autocollant éphémère
comme sur le Feeling. Les divers démontages pour examen détaillé
n'ont pas montré de vice caché.
Gréement
de qualité Selden et génois enrouleur Furlex. Les manœuvres d'enroulement
se font en douceur.
Attention toutefois au hale bas Selden, Rodkicker 10 d'origine avec son vérin
de 250 kgf, un peu léger. Il empêche simplement la bôme de
tomber, mais sa force est insuffisante pour la soulever. La balancine reste
toujours indispensable.
Le modèle 20 possède un vérin de 500 kgf qui conviendrait
parfaitement, mais il est impossible de le monter car la hauteur de la bôme
au-dessus de la ferrure est de 60 cm, c'est la moitié de la distance
minimale imposée par Selden. Il n'y a pas de solution pour installer
un vérin de 400 ou 500 kgf (plus gros) dans le modèle 10.
Très bonne liaison électrique
entre le mât et la quille, la câble est bien dimensionné
et monté sur des boulons très accessibles. Il évacue bien
les charges statiques et devrait encaisser un petit impact de foudre.
Détails dans la page "boulons de quille "
Les parties destinées à recevoir de l'accastillage complémentaire (taquets centraux, faux étai...) ont un bloc d'aluminium de renfort inclus dans la stratification qui rend le montage très simple et solide.
Particularités
La version 2001 a abandonné
les cadrans voltmètre et niveau analogiques circulaires peu lisibles
de la version 2000 et retrouve un affichage à segments oranges. C'est
pratique pour le voltmètre, mais le niveau d'eau est inexploitable, indiquant
seulement les tranches de 25%.
Voici une bien meilleure solution pour remplacer ce dispositif "mesure du niveau des cuves "
Perversité
du chantier. Si vous n'avez pas pris le guindeau d'origine, le support installé d'office est tronconnné
dans le puit, ce qui rend compliqué le montage a posteriori.
Le passage des câbles est très facile. Ce comportement est très
curieux.
Voir une adaptation a posteriori dans l'annexe du Bavaria 37 "Jonathan
Helene's Dream " en fin de cette page.
Autre
perversité. Si vous n'avez pas pris la douche intérieure d'origine,
la vidange n'est pas posée ce qui rend le montage délicat. il
n'est pas compliqué de rajouter une pompe, mais la pose de la bonde est
subtile...
La vidange du bac à douche est en option, facturée 800 €,
soit presque le prix d'un radar d'entrée de gamme. Hallucinant... L'eau
chaude à 1200 € n'est pas mal non plus.
J'ai passé beaucoup de temps à bricoler une vidange de douche,
mais l'absence de point bas m'a conduit à un bricolage minable qu'il
me faut entièrement refaire.
Remarque sur l'accastillage
des hublots. Le chantier a deux fournisseurs, vous pouvez tomber sur l'un ou
l'autre, cela n'est pas précisé.
Les hublots Gebo sont en aluminium mat, de réalisation classique.
Les hublots Rutgerson sont en inox, avec un système de fermeture moins
pratique et un cache plastique chromé interne léger.
Les défauts constatés
Défaut
majeur de conception. Les rangements sont mal conçus, trop petits et
insuffisants. Les banquettes sont très peu pratiques pour accéder
aux bacs sous les sièges. La place derrière les banquettes est
totalement perdue. Nous n'avons jamais eu de bateau avec autant de place gaspillée.
L'espace cuisine est trop petit, un seul bac évier touche le panneau
glacière rendant cuisine et vaisselle très peu pratique. L'espace
entre cuisine et table à carte est inutilement large, il aurait été
bien préférable de diminuer ce passage pour gagner 20 cm côté
cuisine et table à carte.
La cabine avant a beaucoup trop de place perdue. Ces inconvénients importants
ne peuvent être améliorés.
Le W-C imposé par le chantier n'est pas un Lavac mais un W-C ordinaire très médiocre Jabsco, berk... Fini le popo dans l'allégresse... Pas de solution. C'est le retour des pannes, des démontages de clapets, des retours par siphonage à la gîte en cas d'oubli de fermeture des vannes de ces matériels désastreux. La pompe est montée avec 6 vis auto-taraudeuses dans le plastique mince et cassant qui ne supportent que quelques démontages. C'est très gênant car il faudrait graisser le joint de pompe fréquemment. J'attends la première occasion pour le mettre à la poubelle et installer un vrai.
La quille fonte est une calamité quand le précédent bateau avait une quille en plomb inaltérable. Les attaques de rouille sont inévitables, il ne faudra pas longtemps avant que la surface ne se gangrène. Il n'y a aucune solution de protection efficace, les zingages à chaud ne tiennent pas. Les enrobages epoxy et peintures durent très peu de temps.
La
solution stupide de Bavaria pour économiser un robinet à batterie.
Relier les deux négatifs des batteries, et couper par une seule clef.
Cette solution fonctionne bien si les deux batteries ont exactement le même
état de charge. Mais il existe toujours de nombreuses fuites à
la masse par les divers appareils, et côté moteur par les diodes de l'alternateur.
Si donc une batterie vient à se décharger, un courant va s'établir
par les fuites. Appelons R1 la résistance de fuite de la batterie 1,
de tension V1, R2, V2 pour l'autre.
Le courant de fuite va s'établir entre les batteries :
I = (V1 - V2) / (R1 + R2)
Ce montage est une stupidité, il faut impérativement rajouter
un autre robinet et couper les deux batteries, par le positif ou le négatif,
cela n'a pas d'importance sur un bateau non métallique. Ce défaut
majeur est dont très simple à corriger, je détaillerai
le montage.
Effet pervers mineur de ce montage : l'autoradio perd ses mémoires à
chaque coupure batterie, en effet il demande un positif permanent (à
très faible courant) pour les conserver.
Aucun dispositif n'est prévu
pour maintenir les portes ouvertes, au mouillage ou en navigation, mais c'est
le lot commun de la majorité des bateaux. La modification indispensable
est toutefois simple à réaliser.
Détails dans la page "astuces
du bord, blocage des portes "
L'isolation thermique de la
glacière n'est pas suffisante, il faut rajouter une trentaine de litres
de mousse pour combler les vides. Attention au maniement de la mousse, c'est
très salissant. Malgré une isolation complémentaire importante
et après injection massive de mousse, le résultat s'est avéré
très médiocre, le groupe de froid Danfoss, prévu pour 90
litres n'arrive pas à étaler et tourne à 90% du temps,
thermostat position 3/7.
Voir les améliorations dans la page
"astuces du bord, frigo "
Les fonds ne comportent aucun puisard, cela est très gênant car le moindre verre d'eau jeté dans les fonds ressortira sur les planchers à la gîte. L'absence de point bas empêche tout pompage efficace. Le premier volume sous la descente ne communique pas avec les fonds et ne s'évacue donc jamais. il faut percer un trou à la scie cloche, mais attention, la coque est proche !
Le
bac à batteries n'a pas de ventilation vers l'extérieur. Cela
a provoqué une oxydation par vapeurs acides du tableau électrique
des bateaux visités au bout de quelques saisons. Il faudra améliorer
la ventilation pour l'hivernage, l'aération générale d'origine
est très insuffisante.
Une première amélioration est de couper le panneau de porte pour
faciliter le rangement et percer des grilles d'aération.
Une deuxième amélioration est de remplacer le mauvais aérateur
de pont par une dorade efficace.
Les évacuations de la baille à mouillage sont trop hautes, 3 cm stagnent dans les fonds, il faut installer un caillebotis plastique découpé dans un paillasson caoutchouc, en utilisant les triangles découpés pour surélever la pointe. Cela évitera la destruction rapide de la chaîne du mouillage par corrosion. Le puits d'origine avant modification : | |
Détail mineur : La commande moteur comporte un joint caoutchouc blanc, monté au silicone baveux, qui se dégrade au bout d'une saison. J'ai réalisé des bagues ertalon en remplacement. |
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L'échelle de bain est dans l'axe du bateau alors que la partie centrale du siège barreur se démonte à quai. Le passage est bloqué ce qui supprime tout l'intérêt du système. D'autres constructeurs ayant poussé davantage la réflexion ont décalé l'échelle pour laisser le passage libre. Sur le 37 elle se replie pour éliminer ce défaut. La modification n'est pas simple. |
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Les plafonniers ont un chromage médiocre, attaqué par la
corrosion sur les bateaux visités. Faute de mieux, il faut les
siliconer, c'est très laid mais cela retardera l'échéance
inévitable. Sur le 34, ceux de la cabine arrière et de la
douche sont très mal positionnés, le hublot ouvert en grand
touche l'ampoule et brûle si l'on est imprudent. Défaut de
conception stupide. |
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Le logement pour la bouteille de gaz est contre-moulé pour la bouteille camping-gaz et ne permet pas de recevoir les nouveaux modèles plus gros et économiques, moins sensibles à l'oxydation ; ce n'est pas très futé car il y avait largement la place pour un grand logement. Voir la photo sur un autre 34 après des saisons de navigation. Pas de solution simple car l'encadrement de la porte est petit, il serait simple sinon de faire un logement plus grand, il y a beaucoup de place derrière dans le coqueron. Il faut évidemment mettre la bouteille dans un fond de bidon plastique pour éviter le contact avec le gelcoat. |
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L'intérieur est trop sombre, teinté acajou, mais on s'y habitue. Le joli teck clair Beneteau aurait été plus agréable. Les encadrements sont bien réalisés. | |
L'arrondi du roof est en gelcoat brillant mais glissant et dangereux une
fois humide. Il est difficile de coller des bandes ou de peindre à
la bille de verre sur une surface non plane, les chutes sont inévitables
pour les distraits. |
Améliorations à réaliser
Deux taquets supplémentaires sur le tableau arrière pour permettre de passer des amarres croisées dans les ports difficiles. Les chaumards d'origine ne le permettent pas. La modification très simple implique de poser des tasseaux de renforts dans le coqueron arrière qui est parfaitement accessible. Les emplacements et renforts sont prévus pour les taquets au maître beau qui ne sont pas montés chantier, mais les renforts sont d'origine. Ces taquets sont très utiles en mouillage sur catway.
Remarque sur le tableau 220 V. J'ai pris l'installation 220 V d'origine. Pour monter le chargeur, j'ai eu besoin des prises supplémentaires. J'ai pesté contre le chantier qui ne fournissait pas de cosses de réserve. Après en avoir trouvé avec difficulté, j'ai découvert le petit sac scotché contre le tube et totalement invisible sans enlever les colliers... Si vous ne l'avez pas vu, cherchez, il y est !
Eau chaude a posteriori. Si vous n'avez pas pris l'installation chantier, le montage n'est pas très compliqué. N'oubliez pas dans le prix du chauffe-eau de rajouter le kit d'adaptation Volvo qui n'est pas négligeable pour le peu de matériel fourni. Il faut évidemment remplacer tous les robinets et doubler les tuyaux. Le problème est pour la douchette de jupe arrière, il faudrait remplacer tout le bloc, le robinet supplémentaire ne se trouve pas en pièces détachées. Devant le prix de l'ensemble, il est préférable de renoncer et de conserver le montage original. Il vaut mieux créer un mitigeur dans le coffre. Cela est simple car il suffit de laisser le réglage fixe, pour réchauffer l'eau de la cuve d'une dizaine de degrés en utilisant un robinet thermostatique très commun. Ce robinet n'a pas besoin d'être accessible, il sera réglé une fois pour toutes.
Coffre tribord (2 cabines). Le fond du coffre est ouvert. Il faut empêcher que des objets ne tombent sur le mécanisme de barre et donc installer des panneaux de fermeture. Le plus simple est de stratifier un morceau de tasseau qui servira d'appui au contreplaqué de 8 mm. Il est plus facile de monter deux petits panneaux qu'un seul grand.
Montage du bimini top NV. Cette capote et indispensable en Méditerranée, elle couvre très bien le cockpit, la réalisation est soignée, mais le prix est élevé. Il y a toutefois un problème lié à la taille du bateau et la proximité du pataras et du siège barreur. Afin de conserver la toile horizontale, il n'y a qu'une position possible pour le montage du pied rotule, à 40 cm en avant des bossages moulés dans le pont. Cette position convient pour le bimini déplié, mais est trop en avant pour la position de rangement. Le barreur debout derrière la barre, touche avec la nuque les arceaux repliés. Il faudrait alors reculer la fixation de 50 cm pour remonter l'ensemble fermé. Ceci peut être réalisé en ne vissant pas la rotule directement sur le pont mais sur un chariot. Un morceau de rail permettrait alors d'obtenir les deux positions extrêmes
Les balcons arrière tiennent par 6 boulons. Un seul est percé
pour le fil du feu blanc arrière. Il faut donc démonter et percer
ceux destinés à passer les autres fils, le GPS par exemple.
Il faut absolument passer le coaxial dans le balcon pour éviter qu'il
ne soit abîmé avec les amarres. Attention, il faut une très
longue mèche inox pour percer aussi le tube horizontal.
Voir ce qu'il ne faut pas faire, montage lamentable, dans l'annexe du Bavaria
37 "Jonathan Helene's Dream " en fin de cette page.
Cabine avant (2 cabines). Pour récupérer un peu de toute la place perdue au sol, réalisation d'un coffre à chaussures très sommaire. Il suffit de 2 planches, en contreplaqué de 10, plaqué ébénisterie, celle supérieure s'ouvrant avec charnières. Il faut soigner la teinture et le lasurage des panneaux pour se rapprocher des tons Bavaria. Cette cabine avant inutilement grande comparée à la cabine arrière très exiguë devrait être totalement réaménagée pour installer des volumes de rangements rationnels, mais cela est une opération très lourde, demandant beaucoup de travail de menuiserie. | |
Passe fil de pont. Le petit passe-fil d'origine ne permet pas de rajouter
des fils supplémentaires (feu triple de mât, stroboscope,
VHF ...). J'ai tenté d'installer le beau siphon Accastillage Bernard,
mais c'est impossible, la surface disponible est trop faible. Il ne faut
pas percer de petites traversées individuelles en avant du mât,
les câbles étant très vulnérables et se cisaillant
à la base, en particulier avec les écoutes de génois. |
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Console à instruments sur panneau devant la table à carte.
La console ne doit pas bloquer les portes de l'équipet et du tableau
électrique. Le panneau est fixé par deux tiges inox de 6 mm,
longueur 15 cm, perçages bien dans l'axe vertical. La photo montre le début de l'installation. |
Radar
: Je le monterai plus tard, le temps sera trop court pour installer proprement
l'aérien avant la première croisière. Montage prévu
très original, encore jamais vu...
Détails dans la page "installation
radar"
Pilote
automatique in board Autohelm sail pilot, vérin électrique.
Les formes du coqueron rendent la stratification d'une tablette délicate,
afin de recevoir le vérin.
Voir la page "pilotes automatiques"
Et détails dans la note complémentaire "installation pilote inboard "
VHF.
Sur un bateau neuf, la question se pose d'installer une DSC, mais la réglementation
est en plein changement et les modèles actuels seront incompatibles avec
les normes en 2003. Je monterai donc, en attente pour deux saisons, un modèle
classique de milieu de gamme. L'Icom IC-M45 Euro est un des bons choix.
Détails dans la page "VHF"
Compléments dans la note
"Installation des haut-parleurs de cockpit "
Réfrigérateur
Voir les détails dans la page "astuces du bord,
frigo "
Équipement personnels à la table à carte : Barographe, réception météo, traceur GPS et cartographie sur PC portable, comme évoqué dans d'autres pages. En plus du répétiteur Autohelm, un automate maison affichera sur un panneau lcd (petit téléviseur) toutes les informations NMEA et Seatalk décodées, en mode direct et enregistreur, et divers paramètres de gestion d'énergie.
Résumé des commentaires
Une lecture superficielle de cette page (ainsi que celle sur le Feeling 326),
laisserait à penser que je dénigre, en ne mettant en avant que
les points négatifs. Il n'en est rien, j'examine simplement les éléments
dans le détail. De nombreux bateaux équivalents sur le marché
ont des défauts majeurs bien plus importants. J'ai visité et navigué
sur une grande variété de voiliers, tous présentaient des
problèmes, les plus prestigieux étant certes mieux finis, mais
au détriment d'un rapport investissement/satisfaction moins bon.
Si vous achetez un bateau dix fois plus cher que le votre actuel, il est certain
que vous n'en retirerez pas dix fois plus de plaisir...
Je dirai donc que je ne regrette pas ce choix, j'avais étudié avec soin toute les offres entre 33 et 37 pieds avant de me décider pour le Bavaria 34 qui s'est révélé être une bonne décision. J'ai hésité avec le Sun Odyssey 37, mais il dépassait un peu le budget final établi.
Après un premier mois de navigation en juillet 2001, avec une météo hostile alternant calmes et coups de vents entre Marseille et la Sardaigne et très peu de jours agréables pour faire de la voile, le Bavaria 34 a montré un bon comportement, sans mauvaises surprises.
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